· Anjouan: Un homme viole ses trois filles!
· La fille de Bob Denard raconte!
· Le Soussounage: Une prostitution qui ne dit pas son nom!
· Comores: Une fille de 14 ans violée par sept personnes!
· Kadhafi : Les raisons d'une mort en Libye...!
· Cour d'assises: Qui sont les jurés et leur rôle!
· Le droit de cuissage aux Comores!
· Malika Salim: De Moroni à Paris, Le rêve d'une négresse...
· Listes des rescapés du vol Inter-îles Moroni-Anjouan!
· Comores/Présidentielles: Listes des candidats probables!
· Guinée-Burkina: Dadis cool, en villégiature à Ouagadougou!
· Comores/Mohéli: Le sauvage de Bonovo lâche ses chiens!
· Sarkozy semble vouloir abattre Kadhafi tout seul"
· Les Comores humilié à Mohéli par Robby Judes!
· Annulation du décret présidentiel!
Date de création : 31.01.2011
Dernière mise à jour :
01.09.2021
5785 articles
en tout cas l'essentiel ce n'est pas
de nomination mais un développement du pays; toujours les mêmes personn
Par Anonyme, le 30.09.2020
mamadou a signé ça sous l'effet de l'acool.
Par Anonyme, le 30.09.2020
l'exploitation politique de l'homme par l'homme est une abomination, et c'est parce que le peuple comorien est
Par HAMED HOULED, le 18.08.2020
merci d effacer la ligne 1999-2001
Par Anonyme, le 03.08.2020
yaya kouma
Par Anonyme, le 19.06.2020
«On ne peut pas tout avoir dans la vie, il faut de la patience»
Le procureur de la République du tribunal de première instance de Fomboni fait partie des hommes qui savent marquer leur empreinte sur les voies qu’ils empruntent. A l’université hier, aujourd’hui au tribunal de Fomboni, M. Adinane essaie de trouver des voies pour marquer le domaine, à sa façon.
Dates importante :
1979 : obtention du baccalauréat
1988 : obtention d’un DEA en droit
1996 : nommé ministre de l’Equipement, de l’Habitat, de l’Energie et de l’Urbanisme
1986 : naissance de son premier enfant en Union Soviétique
1997 : naissance du deuxième enfant en Union des Comores
Belles réalisations :
Lancement du dossier sur l’étude de ressources pétrolières et gaze
En 2004, création de l’université des Comores; en tant que chef de département des droits, j’étais le pionnier en me mettant en contact avec le doyen de la faculté de Perpignan (France) qui accueille aujourd’hui beaucoup de doctorants en droit.
Ce qu’il aime :
Le sport en particulier le football que j’ai pratiqué dans ma jeunesse à un certain niveau jusqu’à mon départ pour l’extérieur pour continuer mes études. La musique.
Qu’est-ce qui vous a marqué dans votre carrière de magistrat ?
C’est la bataille que j’ai menée depuis mon affectation à Mohéli jusqu’à maintenant et la reprise des audiences de la cour d’appel. Au parquet de Mohéli il n’existe qu’une seule instance, la première instance. Tous les dossiers en suspension attendaient pendant plusieurs années. On déplore le manque de cadis dans l’île alors que la plupart des audiences concernent des problèmes d’héritage ou de succession. On a nommé récemment quelqu’un à ce poste mais il n’a pas encore pris ses fonctions. Bientôt la cour de cassation va être mise en place et il se trouve que ce sont les mêmes personnes qui étaient à la cour d’appel qui vont se trouver dans cette instance. Elles seront appelées à voir les mêmes dossiers qu’ils ont eu à examiner à la cour d’appel.
On dit souvent que la politique intervient sur les décisions de la justice, qu’en pensez-vous ?
Je ne peux pas le nier. Mais, moi, depuis que je suis en place, aucune autorité ne m’a touché; je n’ai eu aucune directive d’une autorité. N’empêche qu’il y ait quelques exceptions qui vont même jusqu’à l’ harcèlement (rires).
Vous sentez-vous vraiment libre dans l’exercice de votre fonction ?
Je me sens libre dans mon travail. Mais le problème que je rencontre souvent, c’est l’interférence de la justice et le commandement régional qui confond ses prérogatives de militaires à l’endroit des gendarmes qui sont aussi des auxiliaires de justice qui lorsqu’ils exécutent une mission relevant de l’autorité judiciaire, n’ont pas des ordres des autorités militaires tout comme moi je n’ai pas à me mêler lorsque ces agents sont en mission strictement militaire. Parfois, il y a des décisions du parquet qui sont contrées et ne sont pas respectées par les subalternes.
Il y a une chose que vous regrettez de n’avoir pas fait
On ne peut pas tout avoir dans la vie, il faut de la patience et on obtient des fois des choses dont on n’espérait même pas. Et pourquoi regretter, dans la vie il faut positiver même les échecs. Je retiens tout de même le fait de ne pas avoir du temps pour la vie associative notamment en faveur des jeunes et des plus démunis.
Albalad