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Date de création : 31.01.2011
Dernière mise à jour :
01.09.2021
5785 articles
en tout cas l'essentiel ce n'est pas
de nomination mais un développement du pays; toujours les mêmes personn
Par Anonyme, le 30.09.2020
mamadou a signé ça sous l'effet de l'acool.
Par Anonyme, le 30.09.2020
l'exploitation politique de l'homme par l'homme est une abomination, et c'est parce que le peuple comorien est
Par HAMED HOULED, le 18.08.2020
merci d effacer la ligne 1999-2001
Par Anonyme, le 03.08.2020
yaya kouma
Par Anonyme, le 19.06.2020
NB: fortement déconseillé à toutes personnes ayant des problèmes cardiaques. On a volontairement omis la "justice", car au pays du mollah, c'est lui qui applique le droit!
Document du Gouvernement de l’Union des Comores, en date du 29 janvier 2011
Avec une période intérimaire (du 26 mai 2010 au 26 mai 2011 au plus tard) consensuellement admise par toutes les parties comoriennes et rendue officielle par arrêt de la Cour Constitutionnelle
RÉSUME DES GRANDES REALISATIONS DU PRESIDENT AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI
I. LE RENFORCEMENT DE L’UNITE NATIONALE
A. OPERATION DEMOCRATIE A ANJOUAN B. LA REFORME CONSTITUTIONNELLE C. LA QUESTION DE L’ILE COMORIENNE DE MAYOTTE
II. LE DOMAINE DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RÉFORMES ECONOMIQUES
A. LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT (BAD) B. LE POINT DE DECISION C. LA CONFERENCE DE DOHA D. LES FONDS DE LA CITOYENNETE ECONOMIQUE
III. LA DIPLOMATIE
A. OUVERTURE VERS LE MONDE ARABE B. VISITE DE PERSONNALITÉS
IV. LES GRANDS CHANTIERS D’AVENIR
A. LE PROJET HABITAT B. LA FIBRE OPTIQUE C. LA CONFERENCE DE DOHA D. LA CITOYENNETE ECONOMIQUE E. LE DRAGAGE DU PORT DE MUTSAMUDU F. PRIVATISATION DE COMORESTELECOM G. L’EXTENSION DES CAPACITES DE LA MAMWE (SOCIETE NATIONALE DE L’EAU ET DE L’ELECTRICITE) H. LA CREATION DE ZONES FRANCHES I. LES PETITS PORTS SECONDAIRES J. ORTC INTERNATIONAL K. LA MONETIQUE L. LA REFECTION DES ROUTES DE MORONI ET L’EMBELLISSEMENT DE LA CAPITALE DE L’UNION DES COMORES M. LA FONDATION SAMBI
V. CONCLUSION
Avant propos
Porté au pouvoir par une véritable vague populaire, dans le cadre de la nouvelle architecture institutionnelle de l’Union des Comores, avec une victoire sans appel à plus de 64% des suffrages exprimés, battant ainsi de loin les deux autres candidats à la Magistrature Suprême du pays,
le deuxième Président de l’Union des Comores, issu de la seconde alternance démocratique, Son Excellence Monsieur AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI, est au terme de son mandat.
Un mandat démarré sous l’héritage des difficultés nées des dysfonctionnements et de la dyarchie, qui ont fini par paralyser le fonctionnement régulier de la nouvelle architecture institutionnelle de l’Union des Comores. C’est dans une situation quasi inextricable placée sous le signe des tensions entre l’autorité de l’Union et celles des îles autonomes, dans un conflit larvé et stérile sur les compétences respectives, un séparatisme toujours latent, malgré l’accord de réconciliation nationale de Fomboni, dans laquelle s’est trouvé confronté, celui qui a été élu pour présider aux destinées des Comores, durant quatre années.
Alors que le Colonel Bacar, Président de l’Ile Autonome de Ndzouani, s’est livré durant le mandat de son frère d’armes le Colonel AZALI ASSOUMANI, Premier Président de l’Union des Comores, à une partition ambigüe, dans laquelle les deux acteurs trouvaient chacun son compte personnel, pour durer, il œuvra durant les deux premières années du mandat SAMBI 2006-2008, à gêner le deuxième Président de l’Union des Comores.
La rébellion des autorités autoproclamées de l’Ile autonome d’Anjouan, à laquelle a eu à faire face le Président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI, tout au début de son mandat, n’a pas été sans conséquences, tant sur le plan personnel qu’au niveau du développement du pays.
En effet, frappé d’interdiction de se rendre dans son ile natale , le Président en a été profondément affecté , tout autant que les échéances qu’ils s’était objectivement fixées pour atteindre les objectifs de développement qui lui ont toujours tenu à cœur.
A l’évidence, au cours des deux premières années du mandat présidentiel, le lancement des grands projets et chantiers retenus s’est avéré difficile, l’essentiel des efforts et moyens ayant été concentrés dans la gestion et la résolution de la rébellion, afin d’assurer un environnement politique stable et propice au développement.
C’est dans ce contexte et ce climat tendu, menaçant les acquis de la réconciliation nationale, dont l’inestimable sauvegarde des valeurs fondamentales de l’Unité nationale et de l’intégrité territoriale, qu’a dû se mouvoir le Président SAMBI.
Elu sur un programme ambitieux décliné en chantiers : habitat décent, emploi et justice, la présidence SAMBI a souffert durant les deux premières années, de nombreuses difficultés endogènes évoquées plus haut et des chocs exogènes en lien avec l’évolution de l’environnement international, qui ont eu de fortes répercussions sur le cadre global du pays.
Parce qu’il n’y a pas de développement, sans cadre politico-institutionnel stable, sans effort pour asseoir la crédibilité et la confiance vis-à-vis des principaux partenaires devant concourir à son financement, dans un contexte portant la forte marque des contraintes budgétaires, des ressources intérieures limitées pour financer les programmes de développement, le Président SAMBI, a donné la plus haute priorité à cette tâche immense.
La priorité accordée à la restauration de l’autorité de l’Etat sur Anjouan, la révision de certaines dispositions de la Constitution de 2001, afin de renforcer l’autorité de l’Etat, apaiser les tensions entre les îles dans le cadre d’une répartition claire, complémentaire des rôles respectifs, trouve toute sa justification. Parallèlement aux efforts conjugués sur ces deux fronts, le Président SAMBI, s’est attelé à une œuvre de relance de la coopération avec les institutions financières internationales.
Une fois cette étape cruciale franchie entre 2008 et 2009, la seconde étape a constitué la mobilisation des financements des programmes de développement et leur mise en œuvre entre 2009 et 2010. Et bien au-delà.
Le présent document résume les grandes réalisations au cours de ce mandat qui, sans conteste, et en dépit des obstacles de tout ordre qui se sont dressés, reste de loin bien rempli.
Il offre de ce fait à son lecteur une vue d’ensemble sur les actions d’envergure engagées par le Président SAMBI, les détails faisant l’objet d’un autre ouvrage disponible, et qui satisfera davantage la curiosité positive et l’intérêt que portera toute personne de bonne foi sur ce qu’a été l’œuvre de ce Président.
Un Président qui n’a cessé de croire à un meilleur sort du Comorien,et qui a donné le meilleur de lui-même pour le concrétiser.
Quoi qu’on en dise, le mandat SAMBI a été bien rempli ! En voici les preuves par les faits et les résultats.
La résolution de la crise d’Anjouan et l’amendement de la constitution, impulsés par le Chef de l’Etat et obtenus grâce à la persévérance, au courage, à la ténacité avec lesquels il les a défendus, sans oublier son engagement personnel, ont permis à l’Union des Comores de sortir, enfin, de plus d’une dizaine d’années d’instabilité politique chronique et d’apporter à l’Etat la cohésion qui lui manquait pour son bon fonctionnement.
C’est à la suite de ces succès, que Son Excellence le Président SAMBI a engagé de multiples actions en faveur du développement économique du pays, lesquelles constituent aujourd’hui un héritage et demeureront demain des symboles pour les générations futures.
Quatre grands domaines vont marquer le mandat du Président SAMBI :
• Renforcement de l’unité nationale • Finances publiques et réformes économiques • La diplomatie • Les grands chantiers du Président
A. OPERATION DEMOCRATIE A ANJOUAN
La postérité retiendra du Président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI la bravoure et le courage d’avoir osé engager et réussi le débarquement militaire à Anjouan, chez-lui, sur son île natale, malgré l’opposition et les mises en gardes alarmistes d’une partie de la classe politique nationale.
Décidé à réussir là où tout le monde a échoué durant dix ans, le Président SAMBI a mis à contribution son charisme, déployé tout l’art de la diplomatie, pour convaincre, pour rallier à la cause d’un débarquement militaire, sur Anjouan, des partenaires nationaux sceptiques et internationaux rétifs à cette idée.
En Mars 2008, les forces coalisées de l’Union Africaine, appuyées par les troupes de la République du Soudan et de la Tanzanie, bénéficiant d’un appui logistique de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne, ainsi que d’un soutien de la République du Sénégal, sous forme d’envoi de militaires , au cours de la phase préparatoire de l’opération , et par un acheminement desdites troupes par la France de la Tanzanie à Moroni , ont réussi , sous le commandement de l’Armée Nationale de Développement, un débarquement sans effusion de sang.
Ainsi, l’autorité de l’Etat s’en est trouvée restaurée à Anjouan, et par-là , l’unité nationale renforcée, de même que l’intégrité territoriale mise à rude épreuve durant les dix années du séparatisme.
B. LA REFORME CONSTITUTIONELLE DE MAI 2009
Convaincu que la Constitution de 2001 n’était pas viable, le Président SAMBI s’est personnellement investi pour faire aboutir la réforme de Mai 2009.
Ainsi, la réussite de cette réforme constitutionnelle, contestée par l’opposition au régime mais soutenue par les partenaires au développement, est à mettre à l’actif du Bilan du Président SAMBI car elle constitue une étape importante dans l’amélioration de la gouvernance et le renforcement de la stabilité du pays.
En effet, en Mai 2009, les Comoriens ont adopté à une large majorité un amendement à la constitution de 2001 dont l’objectif poursuivi était de rationnaliser les relations interinsulaires et de rapprocher les citoyens de leur administration fédérale.
Il convient de rappeler que la nouvelle architecture institutionnelle, prévue par la constitution de 2001, accordait certes une large autonomie aux iles.
Mais elle était conçue de manière à doter chacune des trois iles de sa propre constitution, son propre parlement et son propre gouvernement, avec évidement à la tête de chaque ile, un Président ; une architecture qui, d’emblée, s’était avérée lourde dans son fonctionnement, mais également et surtout extrêmement coûteuse par rapport aux ressources disponibles de l’Union des Comores.
Ainsi, la réforme constitutionnelle, prônée et entreprise sur l’initiative du président SAMBI , visait -elle d’une part, une meilleure applicabilité de cet acte fondamental et d’autre part, l’harmonisation du calendrier électoral dont la multiplicité des scrutins prévus engloutissait une bonne partie du budget national.
La modification de la Constitution de 2001, saluée par nos partenaires au développement, constitue de ce fait une première étape importante dans l’amélioration de la gouvernance et le renforcement de la stabilité des Comores.
Pour résumer, la Constitution amendée en 2009 :
? Condamne les pratiques sécessionnistes
? Substitue au poste de Président d’une île celui de Gouverneur
? Remplace le poste de Ministre de l’ile par celui de Commissaire
? Clarifie les responsabilités entre les administrations insulaires et l’Union
? Fonde un principe de partage équitable de l’aide et des investissements étrangers entre les îles
? Fait coïncider l’élection du Président de l’Union avec celle des gouverneurs afin de ramener le nombre des consultations démocratiques à un niveau plus compatible avec les ressources limitées du pays
? Allonge le mandat du Président de l’Union à 5 ans au lieu de quatre, pour assurer une meilleure harmonisation des élections.
Il convient également de préciser que le gouvernement comorien, avec à sa tête le Président SAMBI, a administré la preuve que le pays pouvait organiser une élection démocratique et transparente. Tout comme il est important de souligner qu’avec la tenue du référendum constitutionnel, et malgré ses maigres ressources, le gouvernement comorien a démontré sa capacité d’organisation d’un scrutin sans apport extérieur, et cela pour la première fois dans l’histoire électorale comorienne et grâce à la détermination de Son Excellence le Président SAMBI.
C. LA RE-INTRODUCTION DE LA QUESTION DE L’ILE COMORIENNE DE MAYOTTE AUX NATIONS UNIES
Après la suspension de la question de l’île comorienne de l’ordre du jour de l’Assemblée Générale de l’ONU par le régime précédent pendant plusieurs années, le Président SAMBI a réussi à faire valoir les intérêts comoriens sur l’île comorienne de Mayotte avec la réintroduction effective de cette question à l’ordre du jour définitif de la 64e session de l’ONU. Jamais un Président comorien n’a porté aussi loin la revendication légitime du peuple comorien sur l’île de Mayotte illégalement occupée par la France.
En effet, il a réactivé le Comité des 7 de l’Union Africaine, en Janvier 2009 au sommet d’Addis Abeba et mobilisé des organisations aussi importantes que la Ligue des Etats Arabes, l’Organisation de la Conférence Islamique et le Mouvement des Pays Non Alignés autour de la question de Mayotte. C’est un succès diplomatique indéniable. Le Président SAMBI a franchi une étape supplémentaire en proposant à la France, une solution de règlement de cette question, à travers la formule UN PAYS, DEUX ADMINISTRATIONS. Et enfin, son discours historique de cette année 2010 à l’Assemblée Générale des Nations Unies a permis d’apprécier et de mieux comprendre la question de Mayotte.
Dans le domaine des finances publiques, plusieurs acquis sont à noter.
En effet, la situation nationale d’avant le régime du Président SAMBI était telle, que le pays avait mis en œuvre depuis 2005 un programme de référence avec le Fonds Monétaire International, sans jamais parvenir à une signature formelle. Il a été relayé par un programme « post conflit » de six mois, allant d’octobre 2008 au mois de mars 2009. A l’issue du programme « post conflit », un programme de 3 années (2009-2012) soutenu par la facilité élargie de crédit (FEC) du FMI a finalement été signé entre le FMI et l’Union des Comores en septembre 2009. Ce qui constitue une grande victoire dans la reconnaissance internationale des efforts accomplis par les différents gouvernements dirigés par le Président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI. Les principales étapes sont résumées ainsi :
• Reprise des négociations avec le FMI en Avril 2007 en vue de l’éligibilité des Comores à l’initiative PPTE (Pays Pauvre très Endettées), après plusieurs tentatives infructueuses (la dernière tentative remonte à 2005). Deux obstacles majeurs pour accéder au FRPC : l’immensité des arriérés dus à la BAD et le séparatisme du régime BACAR.
• Règlement des arriérés de la BAD évalués à 16 milliards de FC en Novembre 2007 à la suite de la table ronde tenue à Paris grâce aux contributions volontaires des partenaires (pays et institutions internationales) et aux amis des Comores (un donateur ami du Président SAMBI a également apporté une contribution de 1. 500. 000 euros).
• Reprise en janvier 2009 de la coopération avec la BAD (principal bailleur de fonds des Comores dans les années 80), après 17 ans d’interruption (Deux conventions de financement de projet de développement pour un montant de 10 milliards FC de dons ont été signées).
• Pour la première fois dans l’histoire du pays, le dossier des Comores passe au Conseil d’Administration du FMI, avec succès, le 15 décembre 2008.
• Le programme post-conflit a permis aux Comores de renouer avec le système d’appui budgétaire auquel le pays est rompu depuis 10 ans (1997). Au total de 2007 à nos jours le programme avec le FMI a bénéficié d’un appui budgétaire d’environ 19 milliards FC.
• La signature de l’accord FRPC entre les Comores et le FMI en juin 2009 (programme de 3 ans appuyé par la communauté internationale) ouvre la voie à l’effacement de la dette extérieure du pays évalué aujourd’hui à 96 milliards FC.
• L’éligibilité du pays à l’initiative PPTE (Pays Pauvres Très Endettés) par le Conseil d’Administration en Mars 2010.
• Le statut post-conflit accordé par le FMI en décembre 2008 a permis d’engager le processus de renégociations des dettes extérieures des Comores en vue d’un allègement (rééchelonnement ou moratoire).
• Négociations des accords d’allègement de la dette extérieure en 2008 et 2009 à savoir :
Allègement de la dette à hauteur de 67% vis-à-vis de la France et d’Italie au club de Paris.
Apurement des arriérés de la BAD, à hauteur de 16 milliards de FC (novembre 2007)
Rééchelonnement et moratoire de la dette du fonds koweïtien qui s’élève à 9,8 milliards de FC (16 ans de délais de grâce au taux de 1%)
Rééchelonnement avec la Banque Arabe pour le développement de l’Afrique (BADEA) de sa dette s’élevant 10,5 milliards de FC
Rééchelonnement avec le fonds de l’OPEP, après plusieurs années de rupture des relations
Prise en charge des arrières de la Banque Européenne d’investissement (BEI) par L’union européenne
Conclusion d’accords de rééchelonnement avec les autres bailleurs de fonds : fonds saoudien, Banque Islamique de Développement (BID) et fonds d’Abou Dhabi.
• Les aides budgétaires totales décaissées de 2007 à nos jours s’élèvent à environ 28,9 milliards de FC comoriens dont :
un montant de 2,1 Milliards en 2007
un montant de 4,7 Milliards en 2008
un montant de 7,7 Milliards en 2009
un montant de 14,4 Milliards en 2010 (y compris la subvention de 9,8 Milliards du Qatar)
? Octroi par l’Emir du Qatar d’une enveloppe financière de 20 millions d’euros destinés à payer les arriérés de salaire des fonctionnaires (6 mois d’arriérés payés et apurement du total des arriérés des retraités)
? Mise en place d’un programme de renforcement des services de recettes et des dépenses du Ministère des Finances (Sydonia++, mesures de redressement avec le programme FMI, et le projet de renforcement des capacités financé par la BAD etc.)
? Performance exceptionnelle pour la paie des salaires : 47 mois payés sur les 47 mois du (de juin 2006 à avril 2010).
? Révision des statuts de la Banque Centrale des Comores pour les rendre conformes aux normes internationales (loi votée à l’Assemblée de l’Union en avril 2009)
? Résolution par voie de négociations de la crise de la BIC qui a paralysé les activités commerciales du pays depuis 2005, suite au conflit BIC/ NICOM
? Création et ouverture de nouvelles institutions bancaires et financières. Le paysage bancaire est résumé dans le tableau suivant :
La Banque de Développement des Comores (BDC)
La Banque pour l’Industrie et le Commerce (BIC-Comores)
Exim Bank - Comores
La Banque Fédérale de Commerce
l’Union des Meck (12 Meck affiliées)
l’Union régionale des Sanduk d’Anjouan (32 caisses affiliées)
Un intermédiaire financier : Société Comores Express (transfert d’argent)
la SNPSF transformée en banque postale avec de nouveaux services financiers, à savoir :
• La CNE (caisse nationale d’épargne) • Le CCP • Western Union (transfert d’argent) • Les opérations de change
C’est ainsi que la situation monopolistique dans le secteur a évolué de façon positive : la concurrence dans le secteur ne peut que favoriser l’accès au crédit. Il convient de préciser que le Gouvernement poursuit toujours cette politique d’ouverture pour favoriser l’installation de nouvelles banques.
S’agissant des réformes économiques, nous retiendrons essentiellement les points suivants :
A. LE PAIEMENT DE LA DETTE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT (BAD)
Il convient d’abord de rappeler ici, que depuis 1993, la BAD n’était pas intervenue aux Comores en raison des arriérés de la dette dont le paiement n’a pas été assuré par les différents régimes qui se sont succédés dans le pays. Ce problème d’arriérés a empêché, durant de longues années de négociations avec les institutions de Bretton Woods, la conclusion d’un programme formel avec le FMI et la Banque Mondiale.
Les efforts déployés par Son Excellence Le Président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI ont abouti à la normalisation des relations entre la BAD et l’Union des Comores, qui s’est traduit par l’effacement de la dette comorienne à hauteur de 16 milliards de francs comoriens et l’octroi d’une aide de près de 10 milliards de francs comoriens pour financer différents projets de développement dans l’ensemble des 3 îles, notamment un projet en Eau. C’est une grande victoire en matière de finances publiques.
B. LE POINT DE DECISION
Après plusieurs années de programmes de surveillance ou post-conflit, au cours desquels les Comores n’ont pas pu aboutir à un programme formel, le Président SAMBI, a su impulser l’exécution satisfaisante du programme « post conflit » pour parvenir à la signature, en septembre 2009, d’un programme de 3 années (2009-2012) soutenu par la facilité élargie de crédit (FEC) .
Toutefois, il convient de rappeler qu’un pays peut avoir un programme avec le FMI sans pour autant atteindre le point de décision. Mais avec les efforts soutenus du Président SAMBI et de son Gouvernement, le Conseil d’Administration du FMI a confirmé, en Juin 2010, l’accès de l’Union des Comores au point de décision PPTE.
Ainsi, les efforts déployés durant sa gestion viennent d’être reconnus sur le plan international. En accédant au point de décision, l’Union des Comores a prouvé à ses partenaires que la politique menée par Son Excellence le Président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI est orientée vers une gestion économique de plus en plus saine. C’est, pour le prochain Président de l’Union des Comores, un boulevard qui s’ouvre pour renouer de façon durable avec la croissance économique, améliorer le bien-être économique et faire reculer la pauvreté.
C. LA REDUCTION D’UNE GRANDE PARTIE DES ARRIERES DE SALAIRES
L’Octroi, par l’Emir du Qatar, d’une enveloppe financière de 20 millions d’Euros a permis de payer au mois d’avril 2010, des arriérés de salaire des fonctionnaires correspondant à 6 mois et de payer également la totalité des arriérés des pensions des retraités. Cela constitue une première en Union des Comores, confirme la politique d’ouverture inlassablement prônée par le Président envers le monde arabe et rehausse l’image de marque des Comores sur le plan international.
C. L’OUVERTURE DE NOUVELLES BANQUES
Le nouveau paysage bancaire rendu possible grâce à l’implication personnelle du chef de l’Etat a été présenté dans la partie Finances Publiques du présent document.
Est il besoin, en effet, de souligner ici que depuis l’accession des Comores à l’indépendance, jusqu’à l’accession du Président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI au pouvoir, soit plus de 30 ans, le pays n’a eu qu’une seule et unique banque commerciale, à savoir la Banque pour l’Industrie et le Commerce des Comores (BIC).
Avec l’accession au pouvoir du Président SAMBI, homme d’affaires avisé avant de devenir Chef de l’Etat, celui-ci a toujours appelé à la multiplicité des établissements bancaires, afin d’offrir au secteur privé comorien des opportunités d’affaires.
Avec ces nouvelles institutions, le monopole de fait dans ce domaine s’est trouvé aboli.
De ce fait, la concurrence dans le secteur favorise l’accès au crédit, à la grande satisfaction des opérateurs économiques de la place.
La politique d’ouverture engagée et menée par Son Excellence le Président Ahmed ABDALLAH MOHAMED SAMBI a donné des résultats incontestables.
Une diplomatie active, consolidant les relations avec les pays frères et amis, et notamment ceux de la région et du monde arabe, d’une part, et accordant un réel intérêt aux nouveaux partenaires du pays, d’autre part, a été efficacement déployée et mise au service du développement de l’Union des Comores.
Le bilan de gestion de la présidence SAMBI, c’est donc aussi le retour des investisseurs étrangers, jusque-là réticents en raison de la situation politique dans l’archipel et un environnement juridique répulsif.
L’installation aux Comores d’hommes d’affaires dont la plupart vient des pays arabes, va offrir de multiples opportunités économiques, et plus particulièrement en matière de création d’emplois et de réduction de la pauvreté.
A. L’OUVERTURE VERS LE MONDE ARABE
La personnalité même du Chef de l’Etat a été un facteur clé pour cette ouverture. En effet, sa maitrise parfaite de la langue et de la culture arabes, ont rendu le contact avec ses homologues plus convivial et créé des liens d’amitié et de sympathie, bénéfiques pour le pays. Il en a été ainsi avec l’Emir de l’Etat du QATAR, Son Altesse CHEIKH HAMAD BIN KHALIFA AL THANI et du Guide de la Révolution libyenne, le Frère Mouammar El KADDAFI.
De l’avis de tous, l’Union des Comores a maintenant retrouvé son prestige auprès des pays et des organisations du monde arabe. Les prises de position du Président SAMBI dans les conférences des Chefs d’Etat arabes et ses interventions dans les médias arabes sont très appréciées par le public de ces pays. Ses contacts personnels se sont traduits par des appuis financiers multiformes et conséquents à l’endroit des Comores par des pays amis comme le Qatar, la Libye, le Koweït, l’Arabie Saoudite, le Royaume du Maroc, les Emirats Arabes Unis, le Sultanat d’Oman etc…
B. LES MISSIONS DE HAUT RANG
La visite de personnalités de haut rang en Union de Comores est la preuve tangible de l’image rehaussée du pays auprès de nos partenaires. Les principales missions de haut rang ayant visité le pays pour la première fois au cours de ces quatre dernières années sont les suivantes :
• Visite officielle en février 2009 de S.E.M AHMADINEDJAD, Président de la République Islamique d’Iran • Visite officielle en mars 2009 de S.E.M JAKAYA MRISHO KIKWETE, Président de la République Unie de TANZANIE. • Visite en mai 2009 du Prince NASSER AL-AHMAD AL SABAH, Premier Ministre de l’État du Koweït • Visite en 2009 de S.E.M MOHAMMED SABAH AL-SALEM AL-SABAH, Ministre des Affaires Etrangères du Koweït • Visite en juillet 2009 du Premier Ministre français S.E.M François FILLON • Visite en octobre 2009 de S.E.M Mohamed Abdullah M. AL-RUMAIHI, Vice Ministre des Affaires Étrangères de l’État du QATAR • Visite à Moroni en janvier 2010 de SEM ZHAI JUN, Vice Ministre des Affaires Étrangères de République Populaire de Chine • Visite de Hauts dignitaires ayant participé des Chefs d’’Etat et de Gouvernement de l’EASBRIG, du 1 au 17 mars 2010 à Moroni • Visite de l’Emir de l’État du QATAR Son Altesse CHEIKH HAMAD BIN KHALIFA AL THANI, le 22 avril 2010 à Moroni. • Visite du Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères de l’Etat de QATAR, Son Excellence CHEIKH HAMAD BIN JASSEM, à Moroni le 22 avril 2010. • Deux visites de S.E le Docteur AHMED MOHAMED ALI, Président de la Banque Islamique de Développement (BID) • Arrivée à Moroni le 30 avril d’un Emissaire de l’Emir du QATAR, porteur d’une enveloppe de 20 millions d’euros, généreux don de l’Emir pour le paiement des arriérés de salaire des fonctionnaires comoriens.
Ce projet-phare du programme ambitieux du Candidat SAMBI, a bénéficié de la générosité de Sa Majesté le Roi ABDALLAH IBN ABDOULAZIZ AL SAOUD, d’Arabie Saoudite qui a octroyé un appui financier de 5 millions de dollars.
Ce projet tenait à cœur le Président SAMBI et a nourri d’immenses espoirs dans la lutte contre l’habitat insalubre et précaire. Force est de reconnaitre que malgré son implication personnelle, ce projet n’a pas bénéficié de l’expertise et des conseils appropriés pour le choix des équipements et des modalités de la production des briques à prix compétitif, et abordable pour les franges les plus larges de la population. Car tel est l’enjeu de ce projet qui cadre parfaitement avec la stratégie de croissance et de lutte contre la pauvreté.
Cet écueil a eu pour effet de retarder considérablement l’exécution du projet. L’approche retenue initialement de production de briques cuites, à base d’argile s’est révélée couteuse en énergie, le gaz pour les fours et d’une mauvaise image du produit, qui, à force de préjugé est considéré comme indigne de gens bien.
Mais grâce à la persévérance du Chef de l’Etat, l’approche a évoluée vers les briques en terre stabilisée, moyennant une petite quantité de ciment. La technologie de la marque déposée sud-africaine « Hydraform » qui a fait ses preuves dans ce pays a été retenue finalement. Les nouveaux équipements de la technologie retenue, ont été commandés et sont opérationnels sur les sites dédiés des trois îles.
Le projet a enfin réellement démarré. Depuis août 2010, la nouvelle technologie de fabrication de briques a donné des résultats prometteurs, grâce à l’appui de nouveaux partenaires tels que la Turquie et les Emirats Arabes Unis : les nouveaux prototypes de maisons représentent un immense espoir d’enrayer à terme les habitations actuelles constituées de paille et de feuilles de cocotiers tressées pour la majorité de la population.
L’Université des Comores va être dotée d’un bâtiment entièrement construit avec le nouveau matériau.
Il faudra à la fois convaincre, promouvoir ce nouveau produit, simple d’utilisation, d’un excellent rapport qualité/prix en recourant à une véritable et large campagne marketing et en mettant en place des facilités de crédit appropriées afin de permettre aux classes défavorisées d’avoir accès à un toit décent.
A terme, ce projet représentera le maillon incontournable dans la lutte contre la pauvreté. Si sa mise en œuvre est amplifiée, le projet va contribuer à changer, le paysage de l’habitat local, le tissu urbain et rural du pays.
B. LA FIBRE OPTIQUE
L’union des Comores est désormais raccordée à la liaison au câble sous-marin en fibre optique Eassy, à large bande et à haut débit, qui alimente toute l’Afrique de l’Est. Ce réseau de câble optique offre des solutions technologiques optiques avec des débits de 1,4 Térabit par seconde. Ainsi le pays va pouvoir profiter des possibilités immenses qu’offre le haut débit (EPA, Centre d’Appel, Télé-médecine etc…)
C. LA CONFERENCE DE DOHA
C’est un des résultats tangibles de la politique d’ouverture du Président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI vers le Monde Arabe.
En effet, dans cette partie du monde en particulier, les pairs du Président de l’Union des Comores lui ont aussitôt voué une grande estime, une grande écoute et un partage des préoccupations qu’il n’a pas cessé de manifester au sein des instances internationales et liées au sort du comorien.
Ces bonnes dispositions du chef de l’Etat ont suscité un regain d’intérêt de la part de nos partenaires arabes envers notre pays, que ce soit en bilatéral ou en multilatéral. En témoignent notamment les soutiens de tout ordre accordés par le pays, les nombreuses résolutions adoptées par la Ligue des Etats Arabes en faveur de notre pays, la création d’un fond en faveur des Comores par la Ligue, l’envoi de nombreuses missions de la Ligue aux Comores etc.
Mais l’événement le plus marquant dans ses relations avec le monde arabe, et en dehors du geste très généreux de l’Emir de Qatar à l’endroit des fonctionnaires Comoriens, a été certainement la tenue à Doha , au Qatar, à l’initiative de la ligue des Etats Arabes , et sous les auspices du pays frère hôte , d’une conférence sur le développement et l’investissement aux Comores , les 10 et 11 mars 2010, ce qui a permis la mise en œuvre de la SCRP à la même année.
En effet, par cette initiative, le Gouvernement de l’Union des Comores a contribué à la mobilisation de ressources additionnelles pour financer les programmes de la SCRP, notamment en matière d’infrastructures. Par la même, le pays a fait la preuve de sa capacité à mobiliser des partenaires non traditionnels et notamment ceux du Golfe et des pays arabes plus généralement.
Le tour de table de la conférence a conduit à des engagements des partenaires présents, à hauteur de 545.400.000 dollars US
A l’issue du sommet de la Ligue des Etats Arabes tenu le 28 Mars 2010 à Syrte, en Libye, une résolution à été adoptée, portant mise en place d’un mécanisme de suivi de la conférence de Doha pour une période de cinq ans.
Ainsi, un comité exécutif composé de 4 grands donateurs a été créé et comprend le Qatar, les Emirats Arabes Unis, la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne, tous grands donateurs ainsi qu’un Représentant du Gouvernement de l’Union des Comores, un Représentant de la Ligue des Etats Arabes, un Représentant de la Banque Islamique de Développement, des représentant de la société civile et du secteur privé.
Un autre comité technique de coordination est quant à lui chargé de préparer les projets éligibles au fonds de développement des Comores
Le dispositif de suivi de la conférence , ainsi mis en place est investi de plusieurs missions, allant du suivi de la mise en œuvre des engagements à la supervision des projets de développement, l’appui à la mise en œuvre du concours technique et financier de la BAD etc, aux consultations, aux missions techniques , à l’adoption des feuilles de route, la signature d’accords sectoriels etc .
D. LA CITOYENNETE ECONOMIQUE
La citoyenneté économique a fait l’objet d’une loi votée par l’Assemblée Nationale et promulguée par le Président de l’Union.
Ce programme permet à l’Union des Comores de bénéficier de fonds issus de la citoyenneté économique pour un montant de 200 millions de dollars, représentant trois fois et demi le budget de l’Etat comorien. Ce fonds de la citoyenneté économique, est destiné à financer de façon prioritaire, un vaste programme d’infrastructures comprenant la réhabilitation de l’existant et la construction de nouvelles, dans les 3 îles.
A l’occasion d’un séminaire gouvernemental organisé à la Résidence présidentielle de Séréhini, les projets prioritaires devant être pris en charge dans le cadre dudit fonds de la citoyenneté économique, ont été arrêtés.
La mobilisation des ressources de la citoyenneté économique, permettra de rattraper le retard dans les domaines des infrastructures : routes, énergie et eau.
E. LE DRAGAGE DU PORT DE MUTSAMUDU
Le port de Mutsamudu, seul port en eau profonde de l’Union des Comores ouvert sur les autres pays de la région, devrait constituer le poumon économique de l’archipel.
Le gouvernement dirigé par Son Excellence le Président SAMBI a déployé des efforts considérables en vue de parvenir à faire financer le dragage de ce port important pour l’économie nationale par un des partenaires traditionnels du pays, à savoir le Fonds Koweitien.
Une démarche qui n’a pas été facile à mener pour convaincre ce grand partenaire financier surtout du fait que le pays traine des arriérés d’impayés vis-à-vis du Fonds
Avec le dragage, la perspective de transformer le port en HUB pour l’avenir devient une option envisageable. Il peut ainsi jouer le rôle qui lui est dévolu à l’origine, à savoir, un port d’éclatement de la région à l’instar de Longoni, la Pointe de Galet ou Tamatave. Les services portuaires sont à l’origine de la croissance économique de beaucoup de pays en développement.
F. LA PRIVATISATION DES TELECOMMUNICATIONS
Dès 2008, le Gouvernement a accepté d’abolir le monopole des télécommunications, ce qui constitue une réforme cruciale pour l’avenir des télécommunications. Ainsi, une Licence a été accordée pour un 2ème opérateur pour le mobile.
Le Gouvernement a également engagé un processus de privatisation dont les avantages à long terme sont importants, notamment le renouvellement des infrastructures vétustes, difficiles à réaliser sans apport d’argent frais à la société, l’innovation en matière de technologie et de services aux clients pour faire face à la concurrence, un accès au service universel des télécommunications pour le bien de la population, une amélioration de l’offre et de la qualité des services aux clients. Ce processus, encouragé par les institutions de Bretton Woods, suscite beaucoup d’intérêt de la part des opérateurs du secteur.
Dans ce domaine également, les informations suivantes donnent une idée des efforts réalisés, pour doter le pays des moyens adéquats de communication.
En effet, selon les informations de la Société Nationale Comores Telecom, le réseau national du téléphone mobile GSM avait enregistré en juin 2006 un chiffre de 23328 clients, ce chiffre est passé en décembre 2010 à 161866 clients.
S’agissant de l’implantation des cabines publiques sur l’ensemble des iles, celles-ci étaient de 350 en 2006 et ont atteint aujourd’hui le chiffre de 1143 publiphones.
Quant au réseau du téléphone fixe, le chiffre des abonnés qui s’élevait en juin 2006 à 17265 est passé en décembre 2010 à 21490.
Ces quelques données s’avèrent certainement utiles à relever, afin de montrer que sur ce plan, comme sur tant d’autres, l’engagement du Président SAMBI n’a pas fait défaut et des résultats ont été enregistrés.
G. L’EXTENSION DES CAPACITES DE LA MAMWE
La MA-MWE (Société Nationale de l’Eau et de l’Electricité des COMORES) a été dotée de six générateurs de grande capacité qui devraient être suffisants pour assurer une production d’électricité répondant aux besoins du pays, un facteur favorable pour le développement de du pays. La Chine vient également de doter la société de 3 centrales dont la puissance est égale à la moitié des capacités actuelles de la société. Même s’il est vrai que la société éprouve des difficultés énormes à retrouver son équilibre financier, le potentiel disponible, appuyé par les efforts déployés par le Chef de l’Etat, laissent présager un avenir prometteur.
Il est important d’ailleurs de noter que depuis l’avènement au pouvoir du Président SAMBI, parmi les actions réalisées dans le sens d’une amélioration du quotidien du comorien, figure l’électrification des différentes régions du pays.
Dans ce domaine également, il est important de préciser que l’Union Européenne finance un projet d’expérimentation de l’énergie solaire à Mohéli, initiative importante pour un pays toujours dépendant de l’extérieur en matière énergétique.
Il est évident que si ce projet réussit et s’étend aux autres iles, il constituera une solution importante aux difficultés énergétiques connues.
H. LA CREATION DE ZONES FRANCHES
Le Gouvernement a avalisé le principe de la création de zones franches. Il faut savoir qu’il existe plusieurs types de zones franches (port franc, zone de libre-échange, zone franche industrielle, zone économique spéciale, zones industrielles) qui pourraient être développées dans le pays, avec des spécialisations par île. Elles peuvent constituer un moteur pour la croissance.
I. LES PETITS PORTS SECONDAIRES
Le Président SAMBI est un homme plein d’ambitions pour son pays et pour son peuple.
Aussi, dans la perspective d’une meilleure circulation des personnes et des biens entre les iles de l’archipel, il a nourri des années durant, le rêve de voir se créer des petits ports secondaires qui relieront les iles entre elles.
Dans le cadre de son mandat, il a en conséquence œuvré pour la réalisation de ce rêve.
C’est ainsi que le port de Vassy a été installé et que d’autres, notamment ceux de Hoani et Chindini sont retenus pour être construits.
J. L’OUVERTURE DE L’ORTC VERS LE MONDE (Office de la Radio et Télévision des Comores)
Après le lancement de la diffusion internationale en septembre 2010 à Moroni sur Free et Canalsat, l’ORTC étend son champ de diffusion. Deux nouveaux opérateurs Neuf et SFR proposent la chaine comorienne depuis le 27 octobre 2010. Bouygues s’est positionné pour diffuser l’ORTC avant la fin de l’année. Quant à Orange, il pourrait se lancer dans la conquête des téléspectateurs comoriens en 2011.
Cette ouverture de l’ORTC profite beaucoup à la diaspora comorienne, dotée à présent d’un moyen qui l’informe davantage et dans le temps de toute l’actualité comorienne.
K. L’INTRODUCTION DE LA MONETIQUE
Dans le pays, hormis les chèques, la possibilité d’utilisation d’autres moyens de paiement autre que « cash » était jusqu’ici quasi inexistante. On exigeait partout des paiements en liquide. Or dans d’autres pays, l’utilisation d’autres moyens de paiements autres que les espèces (Carte bancaire et de crédit, porte monnaie électronique…) favorisent les transactions : En effet, dans les grandes banques, des dépôts importants en espèces obligent le déposant à justifier l’origine des fonds car dans les usages, les dépôts importants s’effectuent par chèque ou par virement bancaire.
Depuis novembre 2010, des cartes bancaires émis par la SNPSF ont vu le jour. Des Terminaux de Paiements Electroniques (TPE) seront mis en service afin de réduire l’utilisation de liquidités dans les transactions courantes. Des GAB de retrait d’argent ont également vu le jour. Et, enfin, la possibilité de consultation des comptes domiciliés à la SNPSF par internet est devenue une réalité.
L. REHABILITATION DES ROUTES DE MORONI ET EMBELISSEMENT DE LA VILLE
Le Président SAMBI peut se targuer d’avoir donné des couleurs à la capitale, Moroni, dont les rues permettent aujourd’hui, une meilleure circulation des véhicules et des hommes. On doit le revêtement des axes routiers de Moroni à un don de bitume en provenance de la Libye. Le financement des routes de Moroni à l’enrobée a coûté plus de 1.500 millions de FC. D’autres travaux d’embellissement de la capitale de l’Union des Comores ont également été réalisés, à la grande satisfaction des Comoriens en général et des habitants de Moroni en particulier.
M. LA FONDATION SAMBI
La Fondation SAMBI pour la Construction des Comores, a lancé un vaste programme de construction à travers les trois îles.
Une particularité à cette Fondation mérite d’être relevée :
Celle-ci a été créée par les propres moyens du Président Ahmed ABDALLAH MOHAMED SAMBI , déterminé plus que jamais à mettre des moyens personnels, afin d’apporter sa contribution à l’édifice d’une société Comorienne dans laquelle le rôle de cette institution ne sera plus à démontrer .
C’est aussi une manière de se mettre et de mettre ses propres moyens à la disposition des communautés les plus nécessiteuses.
Aussi, intervenant dans le cadre de la lutte contre l’analphabétisme, par exemple, la Fondation s’est attelée à la construction de 53 écoles de 3 classes chacune, sur l’ensemble des 3 iles.
Dans d’ autres domaines, elle apporte aussi un appui aux associations culturelles , des aides à plus de 100 mosquées , la fourniture de 36 vedettes aux pêcheurs Comoriens, la création de foyers de jeunes etc, Bref, la fondation a retenu un vaste programme ambitieux mais aussi apporte un appui à d’autres initiatives qui entrent dans le cadre d’actions de promotion sociale ou de développement socio-économique.
Il importe de souligner que tous les secteurs intervenant dans la vie socio-économique comorienne n’ont pas moins bénéficié de l’attention du gouvernement du Président sortant.
Des réalisations majeures dans ces nombreux domaines ont été enregistrées, attestant de la volonté de ce régime d’avoir fait de la vie quotidienne du comorien sa principale préoccupation.
C’est ainsi que s’agissant des secteurs sociaux vitaux tels que la Santé et l’Education les résultats obtenus ont considérablement influé sur la situation qui a prévalu avant l’arrivée de ce régime au pouvoir, même si beaucoup reste encore à faire car la vie de tous les jours reste, en soi, une lutte au quotidien.
Toutes les réalisations y compris celles de ces secteurs figurent dans un deuxième volume qui récapitule mais dans les détails l’action d’envergure de Son Excellence le Président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI.
Prendre connaissance de ce document permettrait de réaliser soi-même le parcours effectué par un Homme d’Etat qui s’est donné corps et âme pour son pays, armé pour cela de sa foi inébranlable, de sa conviction que les Comores ne sont pas condamnées à vivre dans la misère, de sa confiance aux Comoriens eux-mêmes pour œuvrer à un changement et de sa croyance en la solidarité internationale .
Dans cette volonté sans faille de marquer une empreinte positive de son mandat pour la Magistrature Suprême de son cher pays, il est méritoire et louable de relever cet aspect important :
Le Président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI, animé du souci de préserver les intérêts suprêmes de la nation, n’a pas hésité à écourter son mandat fixé et validé par le Congrès, acceptant ainsi la tenue des élections harmonisées en novembre 2010 au lieu de novembre 2011, comme prévu.
Il s’agit d’un sacrifice à la hauteur et à la mesure de l’amour que porte le Chef de l’Etat pour son pays, et de sa ferme détermination à ne laisser s’ouvrir la moindre brèche, susceptible d’être exploitée pour remettre en cause la stabilité politique retrouvée.
Cet engagement s’est en même temps traduit par de bonnes dispositions de son gouvernement, qui, en dépit de ses ressources budgétaires limitées, a réussi à débloquer 700 millions de francs comoriens , pour qu’avec l’appui financier des partenaires de l’Union des Comores, la tenue desdites élections, vue par beaucoup comme un défi que le pouvoir central n’aurait pu relever, puisse se faire dans les délais .
Le Président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI, s’en est sorti honoré, et ce nouveau pari gagné renforça encore plus l’adhésion du peuple comorien à la cause du régime du Président sortant.
Mais il faut le dire, le pays a eu un Président sortant sorti gagnant, ayant réussi, pour la première fois dans l’histoire du pays, à avoir comme successeur, une personnalité du même régime.
Son Excellence Docteur IKILILOU DHOININE, Vice-président du Président sortant et Président élu de l’Union des Comores, dont la cérémonie d’investiture est prévue pour le 26 mai 2011 prochain, est en effet un homme d’Etat pleinement acquis à la cause du gouvernement SAMBI, qu’il a loyalement servi durant tout le mandat présidentiel.
L’histoire du pays avait jusque-là démontré le contraire, c’est à dire le successeur d’un Président sortant n’a jamais été une personnalité du même régime.
N’est ce pas là une exception pour notre pays, et surtout n’est ce pas là un succès personnel pour le Président sortant et pour son équipe gouvernementale également et une caution non négligeable, pour la consolidation de la stabilité politique et pour la pérennisation des précieux acquis enregistrés durant son mandat ?
Tel est le bilan de gestion que Son Excellence le Président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI laisse à son successeur. Sa présidence aura été marquée par le renforcement de l’unité nationale, la fin de l’instabilité causée par le séparatisme, la réforme des institutions, la réhabilitation de la question de Mayotte, des réformes économiques d’envergure, une diplomatie au service du développement et l’ouverture vers le monde, notamment les pays arabes.
Certes, il reste beaucoup à faire. Toutefois, le futur Président de l’Union des Comores disposera d’atouts jusqu’ici inégalés et dont son prédécesseur n’a pas eu la chance de disposer, pour aborder le mandat confié par le peuple comorien.
Les reformes institutionnelles, les avancées économiques, les jalons posés pour une croissance durable et les perspectives d’avenir du pays, constituent autant d’acquis historiques qu’il faut préserver et fructifier.
Puisse le prochain Président de l’Union des Comores les pérenniser !
source:beit salam