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Said Larifou lance une attaque frontale contre B.Kiwan!

Publié le 24/06/2011 à 20:47 par comoresactualites Tags : article argent création nature soi actualité
Said Larifou lance une attaque frontale contre B.Kiwan!

 

Dans un courrier adressé au Gacod ( Génération activecontre la corruption et le détournement des fonds publics ), une ONG basée en Suisse, Said Larifou, président du parti d'opposition comorien Ridja dénonce une "corruption de type mafieux" implicant "certains de nos dirigeants" et le groupe CGH et son présidentBashar Kiwan.

 

 

 

Trois semaines après que la presse koweïtienne se soit fait l'écho des démêlées médiatico-judiciaires au Koweit du PDG de la CGH (Comoros Gulf Holding) le président du parti Ridja, Saïd Larifou s'adresse à une ONG pour lui demander d'enquêter sur les activités du groupe implanté en Union des Comores depuis 2006.

 


Saïd Larifou constate qu'on est passé aux Comores, d'une « corruption administrative quotidienne » à une « corruption (.) internationale » « de type mafieux»et que le pays manque de moyens pour s'y attaquer « tant [que] le minimum d’ordre public et donc d'État n’est pas assumé ». Le président du parti Ridja date ce changement à « cinq ans », ce qui correspond à l'arrivée au pouvoir d'A.A. Sambi, mais également à l'arrivée de la CGH aux Comores.

 


Il s'attaque ensuite à ces « soi-disant investisseurs qui, pour pouvoir blanchir des activités illicites, opèrent volontairement à perte dans les secteurs de l’hôtellerie, la presse, la télécommunication, les finances avec des flux financiers massifs et importants qui échappent au contrôle de l’Etat comorien, ce qui se traduit donc par une criminalisation du politique ».En Union des Comores, les observateurs locaux et étrangers s'interrogent en effet sur ce journal qui est sensé être vendu, dont la couverture porte un prix de vente et qui continue à être distribué gratuitement depuis sa création en septembre 2008. Les insertions publicitaires y ont, de plus, été longtemps, et sont peut-être encore, également gratuites.

 


L'avocat comorien dénonce de nouveau la loi dite de la « citoyenneté économique », adoptée le 27 novembre 2008 qui permet d'acheter la nationalité comorienne. D'abord destinée aux bédouins apatrides vivant au Koweït, cette loi s'appliquera finalement à « tout investisseur étranger ». Des passeports auraient donc été vendus « dans des milieux et pays à risque sans le contrôle de l’Etat comorien » assure Saïd Larifou. Cette loi,très controversée, avait été adoptée au forceps et provoqué des manifestations. Les partis d’opposition et l’opinion publique accusèrent le gouvernement Sambi de vouloir « brader la nationalité comorienne » et soupçonnèrent les députés membres de la mission parlementaire qui s’était rendue au Koweït en octobre 2008 «d’avoir été corrompus par le groupe Comoro Gulf Holding pour faire passer le projet de loi».

 


Saïd Larifou demande donc au président du Gacod d'ouvrir une enquête « au niveau international sur la légalité et la nature des acquisitions faites à l’étranger par les dirigeants comoriens et sur les investissements réalisés aux Comores par Monsieur Bashar Kiwan et ses complices qui sont les principaux acteurs des opérations étrangères aux Comores ».

 


Au Koweit, une plainte a été déposée le 5 juin dernier par Youssouf Naswar, ancien directeur de publication de la version numérique d'Albalad, titre qui paraît au Koweit, mais également au Liban, en Union des Comores et à Mayotte. Youssouf Naswar dénonce « les activités floues » que mèneraient Bashar Kiwan et un certain Madjd Sulaiman au profit de hauts responsables syriens.

 


La presse koweïtienne évoquait au début du mois « un réseau international de falsification de passeports d’un pays africain et d’activités douteuses (blanchiment d’argent) qui aurait commencé en Syrie vers les Comores en passant par le Liban, le Koweit, le Qatar, l’Arabie Saoudite et Dubaï moyennant des dessous de table aux directeurs de banques et présidents de société d’investissements des pays ».

 


Dans son droit de réponse, Bashar Kiwan prévient que « les accusations portées contre notre groupe sont d'autant plus graves qu'elles concernent la sécurité de l'Etat du Koweït et mettent en cause les services secrets d'un autre Etat ». Il met « au défi qui que ce soit (.) de pouvoir produire la moindre justification d'une quelconque relation entre le journal Albalad et les services de renseignements syriens, le blanchiment d'argent et le proxénétisme », accusations portées par l'ancien directeur de publication..

 


Saïd Larifou se demande « s’il y aurait un rapprochement entre les faits qui lui sont reprochés au Koweit et les investissements à perte qu’il réalise aux Comores ».

 


(Source : Malango Actualité)

Commentaires (3)

Abidass le 26/06/2011
Mt. Larifou - AFFAIRE D’ETAT, DIT-ON ? OU BIEN HAUTE TRAHISON?
J'ose espérer que c'est une mauvaise plaisanterie de la part de Maître Larifou! A mon avis, avant de proférer de telles accusations à l’encontre des autorités de l’Etat, si ce n’est contre l’Etat lui-même, Maître Larifou aurait du porter cette affaire au tribunal, voir ses talents d’homme de loi renommé. Par contre, persister à montrer du doigt l’Etat comorien, sur des affaires aussi glauques, n’arrange pas les choses. Au contraire, ça ne fera qu’accentuer la mauvaise réputation du pays. Des fois il serait très sage pour Maître Larifou de faire confiance à la justice de son pays ? C’est un bâtonnier, un grand avocat au barreau de Saint-Denis la Réunion ! Un homme politique doit toujours protéger l’image de son pays avant toute chose. Et un représentant de loi ne peut pas porter, publiquement, de telles accusations sans avoir recours à la justice. A la rigueur, un journaliste aurait tendance à agir de la sorte, mais un avocat, en même temps Président d’un grand parti…, cela me paraît un peu maladroit. Je ne dis pas qu’on doit laisser faire des choses criminelles ! Je ne vais pas dire non plus que cette accusation ne soit pas fondée ! Cela ne regarde que son auteur. Je veux dire, simplement, qu’il serait plus sage, de la part d’un homme de loi, d’aller s’expliquer devant la justice. Elle sert à çà.

Ceci n’est que mon point de vue.


watoinia le 26/06/2011
cher abidass si vous croyez la justice comoriens, moi non ? Hachim said hassani il a dénoncer le directeur de son entreprise une société de l'état le procureur de la république jamais bougé sont doigt ,je crois maître larifou ,il connais bien la justice comorien par rapport a nous il a raison vive larfou


Abdoulmadjidi+ILIASSA le 26/06/2011
Réponse à Watoinia:
Je ne discute pas sur les compétences de Maître Saïd Larifou en matière de droit. Ce qui ne lui donne pas forcement raison sur toute autre domaine.

La Justice est esprit. Il reflète les mentalités des justiciables. Tant qu’un Etat, un peuple, ne respecte pas ses propres lois, pour une raison ou pour une autre, cet Etat là, ce peuple là, est considéré comme primitif. Souvent, c’est très difficile de s’y conformer. Pourtant il est cité sur les « Dix Commandements », depuis Moïse que : « celui qui ne veut pas vivre par la loi, celui là, doit périr par la loi ». Je sais que Maître Larifou a subi souvent pas mal d’injustices et je le déplore. Mais des situations ne sont pas forcements similaires. Il faudrait pourtant savoir faire la différence de ce qui tende à aider un pays et de ce qui le détruise. Des déclarations de ce genre pouvaient mettre en péril tout le système et même tout le peuple comorien. Pas mal de politiciens ont joué avec la stabilité de leur pays. Il ont pourtant réussit à les déstabiliser. Le problème est qu’ils n’ont jamais réussi à remettre les pendules à l’heure. Et ces pays là continuent à sombrer dans l’anarchie la plus totale : voir la Somali, l’Afghanistan et tant d’autres.

Pendant la période des mercenaires, les comoriens ont beaucoup souffert. Aujourd’hui, les choses ne sont pas comme on l’aurait souhaité, plus exactement, mais nous enregistrons quelques améliorations. Ce qui me paraît vraiment malheureux, c’est que nous, comoriens, refusons de nous mettre sincèrement à table pour résoudre nos difficultés comme des frères. Chacun se donne raison d’agir de son propre chef. Et la suite ??? Rien de positif ne ressort.

« Marine le Pen n’est peut être pas animé de mauvaise intentions pour son pays. J’en suis même persuadé, qu’elle croit fort, comme fer, vouloir agir pour le bien de son pays. Pourtant toute personne raisonnable sait que cela ne représente qu’un cri de détresse pour quelqu’un d’assoiffé de pouvoir ».

Souvent on croit vraiment vouloir aider son pays à se remettre dans la légalité, alors qu’on ne fait que le précipiter dans un abîme. Les choses ne sont pas forcement ce quelles semblent être. Elles ne sont malheureusement pas tout à fait roses ni blancs. La vie est très difficile aux Comores. Ceux qui croient qu’ils peuvent les résoudre par un simple bâton magique, ceux là ne sont pas tout à fait réalistes. Notre pays connais les pires des problème : nous somme très pauvres, en majorité analphabète, désunis et par dessus arrogants. Regardez ! Aux Comores, c’est le pays où l’on « travaille moins pour vouloir gagner plus ».

« La France est développée depuis des millénaire avec tous les bons points qu’elle accumule, qu’on continue toujours à bosser comme des fous: un très bon savoir faire, des richesses inestimables ; des fonctionnaires hautement qualifiés, respectueux de leur éthique ; un Etat qui fonctionne comme sur des roulette au rythme d’un horloge ».

Et nous : des ignorants prétentieux ; arrogants et corrompus ; faignants et mendiants… Pourtant, on en rajoute des maux, encore des maux, pour enfin nous couler à pique. Comment voulez vous qu’on en vienne à bout de nos malheurs avec de telles conditions ? Continue à aimer Monsieur Larifou, moi comme vous, je ne le déteste pas. Et alors ? Sois "watoinia" jusqu'au bout des ongles, cela ne changera rien si nous ne nous assaillons pas entre comorien pour régler nos litiges. Discréditer le pays en espérant nuire ceux qui sont au pouvoir ne fait que se répercuter sur nous autres citoyens comoriens.

Je m’excuse de m’avoir exprimé très longuement... Merci.


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