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Date de création : 31.01.2011
Dernière mise à jour :
01.09.2021
5785 articles
en tout cas l'essentiel ce n'est pas
de nomination mais un développement du pays; toujours les mêmes personn
Par Anonyme, le 30.09.2020
mamadou a signé ça sous l'effet de l'acool.
Par Anonyme, le 30.09.2020
l'exploitation politique de l'homme par l'homme est une abomination, et c'est parce que le peuple comorien est
Par HAMED HOULED, le 18.08.2020
merci d effacer la ligne 1999-2001
Par Anonyme, le 03.08.2020
yaya kouma
Par Anonyme, le 19.06.2020
Il est toujours délicat lorsqu'on a été témoin privilégié mais aussi acteur d'événements tels que ce que nous allons relater ici de conserver une certaine objectivité. C'est néanmoins ce que nous nous efforcerons de faire motivés par la seule volonté de donner de la manière la plus impartiale qui soit les détails d'une affaire aux multiples rebondissements.
Et même lorsque parfois, nos analyses sembleront orientées, nous demandons aux lecteurs de ne pas être aveuglement d'accord avec nous mais seulement de ne pas mettre en doute ce témoignage. Cependant pour bien comprendre le contexte politique, social mais aussi économique, il nous faut remonter à la fin de l'année 1996.
En effet, fin 1996, tout le monde, les Comoriens en premier lieu, constate que les Comores sont sur la mauvaise pente. D'aucuns soutiennent qu'il est temps que les choses changent mais personne dans les sphères politiques ne pensent que L'Archipel des Comores va s'auto flageller par sa dislocation.
Il faut dire que la nature géographique des Iles Comores prête à ce genre d'approche apocalyptique. Ainsi, il aurait été depuis longtemps, peut-être salutaire que les uns et les autres s'interrogent sur le fondement de la Nation Comorienne.
Les Comores sont elles une avant d'être plusieurs ou au contraire sont-elles plusieurs avant d'être une ? Certes, la nature a fait des siennes géographiquement mais les natifs des Iles ont de par leur comportement cultivé volontairement ou non, un sentiment de sécession de faciès et de connivence.
L'habitude aidant, les uns se sont toujours pris pour les détenteurs exclusifs du terme « Comorien », voulant par là s'accaparer, vaille que vaille, les oripeaux de L'Etat moribond, les autres se contentant, soit de subir en silence, soit de laisser aller les choses.
Ainsi donc, la Grande-Comore, qui s'est de facto érigée comme étant à elle seule l'incarnation unique des Comores, a sans s'en rendre vraiment compte, placé les deux autres iles dans une position de second rôle bien qu'Anjouan ait toujours été aux premières loges.
Quant à Mohéli, elle a presque toujours vécu dans l'ombre des deux grandes sœurs. Si les Iles ont de temps formé une unité religieuse et à quelques variantes près linguistique, il est à déplorer que politiquement, les Comores, n'ont pas une vocation qu'on peut sans sourciller qualifier de nationale au sens noble du terme.
A vrai dire, un mohélien est d'bord mohélien avant d'être comorien, les Comores étant avant tout une réalité administrative. Les anjouanais et les comoriens n'échappant à cette logique, l'unité nationale n'a jamais été une réalité tangible. Et c'est tout juste si elle n'a été qu'un simple héritage de fait.
Entre 1959 et 1961, Mayotte, frustrée par le transfert de la capitale administrative des Comores ; de Dzaoudzi à Moroni, a vite compris les égarements dus à une culture du concept de supériorité du grand comorien (comme semble le suggérer le nom de l'île), vis-à-vis des autres peuples des îles Comores.
Les Comores n'ont rien fait pour réparer ce grave incident de l'histoire mais se sont plutôt empêtrés dans une succession d'attitudes vexatoires creusant encore plus le fossé des tensions d'incompréhension et de malaise entre Mayotte et Moroni.
Ce sujet d'actualité exceptionnelle aura été l'élément déclencheur aux côtés d'un faisceau des faits discriminants et sectaires orchestrés par Moroni aux dépens de Mayotte et qui auront fatalement conditionné la rupture.
Pour rappel, l'île de Mayotte de par le cycle de l'histoire de l'archipel, distante hier ; avait pourtant fini par faire partie de l'ensemble comorien au destin croisé avant de chercher à réécrire sa propre destinée.
Administrativement, on ne peut pas dire que les Comores ont été mal administrées. Héritée de la colonisation, l'administration a été l'un des éléments fédérateurs, entendez unificateurs, quoique certains se sont toujours considérés comme floués de par leur représentation au sein de l'appareil administratif.
En effet, la fonction publique et toute sa lignée des services ont été, dans une certaine mesure, le ciment unificateur qui a maintenu au fil des ans un semblant de cohésion nationale.
En soi, l'administration a été sur cet aspect là, positive puisqu'elle réunit au quotidien tous les comoriens toute couche confondue. Même si on la qualifie de pléthorique, budgétivore et de corruptrice, elle reste de loin un des éléments qui ont joué un rôle fédérateur.
A suivre dans la même chronique, les secrets d'une tragédie