· Anjouan: Un homme viole ses trois filles!
· La fille de Bob Denard raconte!
· Le Soussounage: Une prostitution qui ne dit pas son nom!
· Comores: Une fille de 14 ans violée par sept personnes!
· Kadhafi : Les raisons d'une mort en Libye...!
· Cour d'assises: Qui sont les jurés et leur rôle!
· Le droit de cuissage aux Comores!
· Malika Salim: De Moroni à Paris, Le rêve d'une négresse...
· Listes des rescapés du vol Inter-îles Moroni-Anjouan!
· Comores/Présidentielles: Listes des candidats probables!
· Guinée-Burkina: Dadis cool, en villégiature à Ouagadougou!
· Comores/Mohéli: Le sauvage de Bonovo lâche ses chiens!
· Sarkozy semble vouloir abattre Kadhafi tout seul"
· Les Comores humilié à Mohéli par Robby Judes!
· Annulation du décret présidentiel!
Date de création : 31.01.2011
Dernière mise à jour :
01.09.2021
5785 articles
en tout cas l'essentiel ce n'est pas
de nomination mais un développement du pays; toujours les mêmes personn
Par Anonyme, le 30.09.2020
mamadou a signé ça sous l'effet de l'acool.
Par Anonyme, le 30.09.2020
l'exploitation politique de l'homme par l'homme est une abomination, et c'est parce que le peuple comorien est
Par HAMED HOULED, le 18.08.2020
merci d effacer la ligne 1999-2001
Par Anonyme, le 03.08.2020
yaya kouma
Par Anonyme, le 19.06.2020
Le secrétaire général du ministère de la production, Saïd Youssouf Mohamed, a rendu visite au journal «Al-watwan », le jeudi 30 octobre, une journée après l’appel à la contestation contre les pénuries d’eau et d’électricité dans le pays lancé sur l’ensemble de l’île de Ngazidja par de nombreuses organisations de la société civile et du secteur privé comorien, pour exposer les mesures, à court et long terme, prises par les autorités comoriennes pour répondre à la crise énergétique, qui paralyse le pays depuis plusieurs années.
Pour Saïd Youssouf Mohamed, il y a des niveaux de responsabilités. A commencer par la société Ma-mwe, qui doit envisager un assainissement et une gestion saine et rigoureuse au niveau de son personnel, de ses finances et des mœurs en son sein. Selon lui la population aussi doit être prête à payer les factures et lutter contre la fraude de l’électricité au niveau de nos communautés. Pour lui, la solution n’est pas que technique et financière, elle est beaucoup plus humaine.
Pour ce qui est de la responsabilité du gouvernement, le secrétaire général du ministère de la production nous a présentés une série de mesures urgentes prises par les autorités comoriennes. Parmi lesquelles, l’arrivée prochaine, depuis l’île de Madagascar d’une équipe technique du groupe Caterpillar pour la révision des groupes électrogène de Ma-mwe à Vwadju. Également, des révisons qui vont être menées par les équipes chinoises au niveau des groupes offerts par la République populaire de Chine.
L’autre véritable problème reste l’achat du gazole. Sur ce point, Saïd Youssouf Mohamed a soutenu que « le gouvernement a déjà mobilisé des dizaines de millions de francs pour l’achat du gazole, une fois ces groupes révisés. Et L’Union des Comores a négocié une enveloppe de 480 millions de francs avec la Banque africaine de développement pour l’achat du gazole au profit de Ma-mwe. Et cet argent est versé directement à la société des Hydrocarbures, le fournisseur de la Mamwe».
Dans le moyen terme, le secrétaire général du ministère de la production a annoncé la tenue d’ici deux semaines des assises sur les Énergies, où seront invités tous les acteurs socio-économiques. Toujours dans les solutions intermédiaires, le secrétaire général a fait savoir qu’un contrat a été signé avec une société chinoise pour la mise en place d’un parc photovoltaïque solaire d’une puissance de 1 mégawatt pour l’alimentation en électricité de toute la région de Wachili. «D’ailleurs, des lois sont votées pour détaxer les équipements et les matériels relatifs aux énergies renouvelables. Un geste pour accompagner la population», a-t-il expliqué.
Il n’a pas manqué d’évoquer le projet de la centrale à fuel lourd d’une puissance de 18 mégawatts. En effet, le gouvernement comorien a négocié avec le gouvernement indien un prêt de 15 milliards de francs, soit 41 millions de dollars, pour la construction d’une centrale à fuel lourd dans l’île de Ngazidja. «C’est un projet de 18 mois. C’est la société indienne Oia (Overseas Infrastructure Alliance) qui a été sélectionnée pour mener à terme ce projet.
Le gouvernement a déjà acheminé les documents du contrat à l’Exim Bank Inde, et nous attendons un avis de non objection de la banque, d’où seront acheminés les fonds. Une fois cet avis reçu, les travaux peuvent commencer. Nous souhaitons que ces travaux commencent dès le mois de janvier prochain», a-t-il soutenu.
Des négociations sont entamées avec la présidence de la région réunionnaise, dernièrement en visite ici à Moroni, pour accompagner les autorités comoriennes dans un projet d’électrification de tous les bâtiments publics à partir du solaire. «La balle est dans notre camp, il a été recommandé d’identifier les bâtiments et leurs besoins en matière de consommation énergétique. La suite sera de présenter un projet banquable, puis la signature dans les meilleurs délais d’un mémorandum avec la partie réunionnaise pour le financement du projet.» Des projets pour électrifier à partir du solaire et de l’énergie hydraulique sont en cours dans l’île de Mwali et Ndzuani.
Pour atteindre dans le long terme la sécurité énergétique tant recherchée, les autorités comoriennes misent sur la géothermie : «le chef de l’État a signé, à Washington, une convention de partenariat avec la Nouvelle-Zélande, qui est prête à nous accompagner techniquement et financièrement, sous les auspices du Pnud. Une équipe nouvelle-zélandaise est déjà sur place au Karthala pour voir ce qui est faisable». Et ce n’est pas tout, «l’Union africaine nous accompagne pour la faisabilité des études.
Et une partie de ces études est déjà engagée. Le ministre comorien de la production, revenu samedi dernier d’Arusha pour un sommet consacré à la géothermie, a rencontré ses homologues allemands et islandais qui se sont montré disponibles pour contribuer à la réussite du projet de géothermie aux Comores».
Et l’eau dans tout cela ? Sur ce point Saïd Youssouf Mohamed soutient qu’une vaste opération de modernisation des infrastructures d’adduction d’eau est en cours. Il s’agit d’infrastructures datant des années 60, dont la perte d’eau engendrée par ces équipements vétustes est évaluée de l’ordre de 70% de la source jusqu’à sa consommation. «Le gouvernement a donc négocié et bénéficié des fonds du Fonds mondial pour la protection de l’environnement et puis des fonds de la Banque africaine de développement pour mener ce chantier. A Mbeni, par exemple, nous avons un gros chantier d’adduction d’eau en cours d’un coût d’un peu plus d’un milliard de francs, financé par la Bad […]. je pense que le pays est en chantier en matière d’énergie et d’eau. »
Propos recueillis par Kamardine Soulé
Certainement tous ces projets réchauffent le cœur mais ce qui nous reste à voir ce sont des actes. Il est dit que la fin justifie les moyens donc nous attendons avec impatience une fin agréable car on nous a habitué à de belles promesses mais qui ne sont pas tenues au final.Prions le bon Dieu que ça se réalise.
Ecrire un commentaire