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Date de création : 31.01.2011
Dernière mise à jour :
01.09.2021
5785 articles
en tout cas l'essentiel ce n'est pas
de nomination mais un développement du pays; toujours les mêmes personn
Par Anonyme, le 30.09.2020
mamadou a signé ça sous l'effet de l'acool.
Par Anonyme, le 30.09.2020
l'exploitation politique de l'homme par l'homme est une abomination, et c'est parce que le peuple comorien est
Par HAMED HOULED, le 18.08.2020
merci d effacer la ligne 1999-2001
Par Anonyme, le 03.08.2020
yaya kouma
Par Anonyme, le 19.06.2020
«La valorisation de nos salaires, une question de vie ou de mort», «Nous n’acceptons pas un retour aux arriérés des salaires», «le dialogue social gage du travail décent»… sont parmi les slogans qu’on pouvait lire lors de la marche du 1er mai à Moroni sous l’impulsion de la Confédération des travailleuses et travailleurs des Comores(Ctc).
Plusieurs syndicats ont défilé depuis Moroni-Karthala pour rallier la place de l’indépendance. Plusieurs personnalités et dirigeants de partis ont suivi ce mouvement à l’image de la ministre du Travail qui s’est plus présentée comme défenseure des droits des femmes. Siti Kassim marchait ainsi une banderole sur laquelle était écrit «la syndicalisation de la femme est la meilleure protection de la femme et de l’égalité de genre».
Cette fête du travail a été appréciée du côté des participants. «Cette journée a un sens symbolique dans les luttes sociales. Nous pensons que dans notre pays les droits des travailleurs ne sont pas respectés, malgré une armada de textes qui existent déjà», a estimé Elhadji Mohamed de l’Université des Comores (Udc).
Arrivée à la place de l’indépendance, plusieurs discours pour marquer les positions... Ibrahim Omar, qui a dressé un historique sur le syndicalisme et le rôle de la Ctc, a plaidé pour le respect entre les employés et les chefs des services, surtout dans le cadre des heures de travail. Ce représentant de l’Union régionale de Ngazidja a surtout insisté sur les connaissances des droits des travailleurs.
Fazul Aboubacar, secrétaire général du syndicat du personnel de l’Asecna, a appelé le gouvernement à alléger les impôts et à faciliter les prêts pour mieux accompagner le secteur privé dans le processus de la lutte contre le chômage. Parlant au nom du secteur privé, il a sollicité l’instauration du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) et à fixer la grille indiciaire pour le secteur privé. Fazul Aboubacar a notamment rappelé le rôle des syndicats qui «ne sont pas faits pour grever mais pour améliorer les conditions du travail et des travailleurs».
Le rôle de la femme dans le développement politique et sociale a également abordé. Réclamant l’égalité du genre, Toirfia Aboubacar a appelé les femmes à s’exprimer sur toutes les scènes sociopolitiques, en particulier dans les syndicats. «Nous exigeons que le pension de la femme morte soit reconnue à la caisse de retraite comme celle des hommes que leurs enfants peuvent toujours en bénéficier», a revendiqué cette représentant du comité des femmes.
Chaabane Mohamed a dénoncé «la politisation de la Fonction publique». «Le paiement à la fin du mois est devenu un acquis, nous n’accepterons plus de comptabiliser des impayés», a-t-il lancé sous les acclamations de la foule. Et de demander l’application de la nouvelle grille indiciaire à tous les fonctionnaires mais aussi les avancements. Chaabane Mohamed a insisté surtout sur la caisse de retraite qui, selon lui, est paralysé par un gouffre d’environ 3,5 milliards de francs que l’Etat lui doit.
Ali Abdou, représentant les sociétés d’Etat, a fustigé la mauvaise gestion dans ces sociétés et a demandé à ce qu’il y ait une modernisation et une bonne gouvernance. «Ces sociétés peuvent éviter de lourdes conséquences comme la faillite, la dépendance et la privatisation», a-t-il avancé.
Avant la fatha des Cadis qui réclament leurs reconnaissances et leurs salaires, le secrétaire générale de la Ctc a regretté la mauvaise gestion de Mamwe qui paralyse beaucoup d’activités dans le pays. Salim Soulaimana a dressé un bilan des travaux réalisés l’année précédente.
Dénonçant le mauvais traitement des travailleurs, le patron de la Ctc a appelé les syndicats à unir leurs forces pour lutter pour les droits des travailleurs. Salim Soulaimana a surtout dénoncé la violence et le mauvais traitement faits aux femmes. «Nous poursuivront en justice tout responsable qui sera attrapé dans de tels actes», a-t-il annoncé.
Nassila ben Ali
Alwatwan