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Date de création : 31.01.2011
Dernière mise à jour :
01.09.2021
5785 articles
en tout cas l'essentiel ce n'est pas
de nomination mais un développement du pays; toujours les mêmes personn
Par Anonyme, le 30.09.2020
mamadou a signé ça sous l'effet de l'acool.
Par Anonyme, le 30.09.2020
l'exploitation politique de l'homme par l'homme est une abomination, et c'est parce que le peuple comorien est
Par HAMED HOULED, le 18.08.2020
merci d effacer la ligne 1999-2001
Par Anonyme, le 03.08.2020
yaya kouma
Par Anonyme, le 19.06.2020
La capitale vit au rythme des délestages de courant électrique de plus en plus longs de Mamwe. Les régions périphériques vivent des situations plus pires que cela. Cette situation inquiète les citoyens qui n’avaient pas connu une situation «si grave», vécue dans un passé lointain.
Mmadina Attoumani, qui tient une poissonnerie et qui fait aussi office d’épicerie à la Coulée, est désabusé. «Mes activités sont paralysées, j’ai même l’impression qu’elles reculent», a-t-elle témoigné.
Il est vrai que ses congélateurs sont vides et il n’y a aucune trace de givre, preuve que le courant a déserté les lieux depuis des heures et des heures. «Je n’ose même plus commander du poisson, qui est pêché à Mwali. Je n’ai plus qu’à espérer que l’électricité revienne de façon régulière, parce que, mis à part le poisson, le produit que je vends le plus ce sont les boissons fraiches», a-t-elle poursuivi.
Interrogé au sujet des coupures intempestives de courant, Fayssoile Moussa, chef du département communication à Mamwe, a affirmé que «la société était incapable de s’approvisionner en carburant au prix de 400 francs le litre». Et il reprend, conscient que cette explication ne résume pas à elle seule la crise énergétique qui paralyse Ngazidja : «non seulement, le prix qu’on nous impose est trop élevé, mais il faut en plus que nous payons cash. En l’état actuel des choses, nous ne pouvons acheter que 21.000 litres», a-t-il expliqué. «En gros, on nous livre ce que nous payons».
Le communicateur de la société d’Etat précise qu’»avec 35.000 litres, nous arrivions à éclairer Moroni et ses environs 24h/24 et les autres villages, 6 heures par jour; avec le régime actuel, la capitale a de l’énergie durant 15 à 17 heures et le reste de l’île, 4 heures pour un jour sur deux».
«Faux», rétorque un habitant de Ntsaweni, au nord-ouest de Ngazidja. «Cela fait cinq jours que nous vivons dans l’obscurité. Dimanche, nous avons été ‘bipés’, et ça a duré 10 minutes environ», a précisé Aladine. Yasser Mahmoud, jeune entrepreneur, souhaite que «Mamwe nous donne un horaire, pour que nous puissions nous programmer en fonction de cela».
Quant à Aminata Mze, jeune femme rencontrée au marché Volovolo, elle a soutenu ne plus «acheter ni viande, ni poulet. Je n’achète que du poisson frais que je prends directement au port. Avec tous ces délestages, je n’ose même pas imaginer dans quelles conditions la viande est conservée».
Toujours est-il que cette situation peut encore durer longtemps. En tout cas, Mamwe demeure incapable de dire quand celle-ci prendra fin. «Pour le moment, nous attendons une réponse du gouvernement, à qui nous avons remis des rapports», a laissé entendre Fayssoil Moussa.
Faïza Soulé Youssouf Alwatwan