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Date de création : 31.01.2011
Dernière mise à jour :
01.09.2021
5785 articles
en tout cas l'essentiel ce n'est pas
de nomination mais un développement du pays; toujours les mêmes personn
Par Anonyme, le 30.09.2020
mamadou a signé ça sous l'effet de l'acool.
Par Anonyme, le 30.09.2020
l'exploitation politique de l'homme par l'homme est une abomination, et c'est parce que le peuple comorien est
Par HAMED HOULED, le 18.08.2020
merci d effacer la ligne 1999-2001
Par Anonyme, le 03.08.2020
yaya kouma
Par Anonyme, le 19.06.2020
Faire de villageoises illettrées des ingénieurs en énergie solaire, voilà le pari fou que s’est fixé le Barefoot College indien depuis les années 1990. Grâce à cette initiative, quatre Comoriennes ont bénéficié d’une formation d’une durée de six mois en vue de leur donner les connaissances nécessaires à la fabrication, la pose et la maintenance de matériel solaire dans leurs villages.
Etre une femme, habiter dans un village, avoir plus de quarante ans et être illettrée. Voilà les conditions requises pour intégrer l’incroyable Barefoot College, situé à Tilonia en Inde. Le concept de cet institut est à la fois innovant et efficace. Tenant compte du fait que les villages les plus pauvres du monde sont les plus affectés par les changements climatiques, l’institut se veut d’améliorer la situation en utilisant les ressources humaines au sein des communautés les plus touchées.
Pendant six mois, les personnes sélectionnées à travers le monde reçoivent une formation en ingénierie solaire, afin d’utiliser cette énergie renouvelable dans les villages.
L’énergie solaire a de nombreux bénéfices, surtout dans les zones rurales où elle réduit le coût de l’éclairage ou en apporte quand il est inexistant, génère des revenus, favorise les activités, limite la pollution et les risques d’incendies dus à l’éclairage à la bougie ou autres.
Ce choix de villageoises illettrées pour la formation en ingénierie solaire relève d’un constat que le fondateur du Barefoot College, Bunker Roy, a fait au fil des années, comme il l’a expliqué lors de la troisième Conférence sur les technologies appropriées: «les grands-mères illettrées font preuve d’humilité, et il est facile de le leur enseigner. Elles sont acquises à leur village et n’ont aucun désir de partir. Mais donnez un bout de papier à un jeune, et il s’en ira en ville pour trouver un meilleur boulot».
Adame Hamadi, le coordonnateur national du Programme de microfinance (Pmf) aux Comores, qui encadre les femmes participantes, avoue avoir été étonné en premier lieu par les critères de sélection: «on se demandait tous pourquoi, mais cela faisait partie de leurs critères et c’est eux même qui sont venus identifier les femmes. Ils ont dit ne pas vouloir de femmes instruites ou ayant moins de quarante ans. La raison est qu’ils pensent qu’à partir de quarante ou de cinquante ans, elles ne vont pas quitter le village et assureront la maintenance de l’ensemble des équipements solaires installés».
Le coordonnateur est impatient de voir ce que les quatre femmes qu’il a vu partir en Inde, six mois plus tôt, et les deux qui suivent actuellement la formation ont appris: «elles pourront fabriquer les panneaux solaires, les installer, ainsi que les lampes solaires. Elles seront capables si un panneau solaire est en panne de l’ouvrir et de pouvoir le réparer».
Pour ajouter à la complexité de la tâche, aucune des femmes comoriennes qui a suivi la formation ne parlait anglais, langue dans laquelle était dispensée la formation. L’apprentissage était donc avec des gestes et des images, et la répétition de la fabrication du matériel solaire.
La formation garantit aux femmes la maîtrise de la manipulation des régulateurs de charge et des convertisseurs perfectionnés, l’installation des panneaux solaires et à les relier à des accumulateurs, la construction des lanternes solaires, la mise sur pied d’un atelier électronique local où elles pourront réaliser elles-mêmes toutes les réparations nécessaires sur le système électrique solaire, quelle que soit leur importance.
Salama Mchinda, originaire d’Idjikundzi dans la région de Dimani, revient sur cette expérience unique qu’elle a fort appréciée. «Nous avons été très bien accueillies et bien traitées. Les six mois sont vites passés puisque nous avions beaucoup de choses à apprendre. Nous ne parlions pas la langue, mais les formateurs nous montraient chaque objet qui compose les panneaux solaires et comment les assembler pour que nous reproduisions les gestes», se rappelle-t-elle.
Enthousiaste à l’idée de mettre en oeuvre les compétences qu’elle a apprises, elle se sent prête à relever le défi qui l’attend: «avec l’aide de Dieu, les choses que j’ai apprises nous serons très utiles. Et je pourrais en plus les transmettre à d’autres». La première expérience pour les femmes formées a été l’électrification d’Itsamia à Mwali.
Pour la suite, le matériel nécessaire est attendu, et à l’arrivée des deux dernières participantes, des échanges auront lieu entre les six femmes pour la mutualisation des connaissances. «Nous comptons financer deux à trois projets solaires, un par île. 150 ménages seront bénéficiaires pour Itsamia soit 45.000 dollars», annonce Adame Hamadi. «Lors du prochain comité, nous allons financer Idjikundzi avec 50.000 dollars. Mais il y’aura une contribution communautaire car le village a approximativement plus de 300 ménages», précise-t-il.
Sivouzi Youssoufa
Alwatwan
keskon kon attend faire des femmes de nos communes rurales en centre a fric
http://ouandago.centerblog.net
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