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Une énième occasion, de réconciliation, gâchée!

Publié le 25/12/2013 à 17:57 par comoresactualites Tags : roman monde image centerblog société mort nuit

 

 

L’histoire Contemporaine de l’ile d’Anjouan, est rythmée par une série de razzias militaires venant, ou de l’extérieur ou de l’intérieur d’Anjouan.

On a encore en mémoire, l’opération militaire conduite contre Anjouan sous Feu Président  Ali Soilih et sa garde prétorienne, le très controversé commando Moissi en 1975, au lendemain de la proclamation unilatérale de l’indépendance des Comores par le regretté Président Ahmed Abdallah Abdérémane. Paix à leur âme

 

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En Novembre 1989 suite à l’assassinat dans des circonstances tragiques du Feu Président Ahmed Abdallah Abdéremane, les soldats de la fortune, les mercenaires de Bob Dénard, sont entrés en scène pour débarquer à Anjouan afin de capturer le Commandant Ahmed Hazi, un fidèle du président Ahmed Abdallah Abdéremane.

 

En 1997, Feu Président Mohamed Taki Abdoulkarim, a sous son règne commanditait un débarquement militaire de grande envergure à Anjouan, pour rétablir l’ordre constitutionnel dans l’ile, soit disant, au lieu d’entendre le cri de désespoir des milliers d’anjouanais désabusés par des promesses électorales.

 

Enfin une expédition militaire, d’une puissance de feu redoutable a été diligentée par l’ex-rais, Sambi, en direction d’Anjouan, la nuit du 24 au 25 mars 2008, avec à la base un plan d’extermination des dirigeants et responsables anjouanais signataires des Accords de réconciliation inter-comoriens de Fomboni du 17 Février 2001 et je vous fais grâce  des autres conquêtes ourdies contre Anjouan.

 

Ma démarche n’a nullement l’ambition de soulever une polémique du genre politico-politicien.Quand l’heure sonnera, on s’y prêtera volontiers à cet exercice.

 

Aujourd’hui, il est question de réflechir,de méditer, de nous recueillir et de prier pour rendre hommage à l’œuvre de Tata Madiba,combattant infatigable de la liberté, de la justice et opposé à un système ségrégationniste le plus radicaliste et le plus oppressif que le monde entier ait connu à savoir l’apartheid de Peter Botha et de Frederick De Klerk et de tirer certains enseignements de taille.

 

Comme Nelson Mandela, grand artisan du pardon et de la réconciliation, se plaisait tant à dire «  j’ai combattu la domination blanche de même que la domination noire. J’ai chéri une société sud-africaine ou tout un chacun aurait les mêmes privilèges et les mêmes obligations sans distinction de race, de nationalité et de religion... »

 

A sa sortie de prison après y avoir purgé 27 ans, Tâta Madiba a eu l’inspiration de demander aux militants de L’A.N.C de ranger de coté la haine et les rancœurs,  de renier le port et l’usage de toutes sortes d’arme et de mettre en relief la non-violence et l’amour pour son prochain.

 

Le modèle sud-africain de réconciliation nationale  restera à jamais au vu de l’humanité toute entière, un cas unique dans son genre. Jamais depuis, aucun pays au monde, déchiré par un conflit, une guerre civile ou un mouvement insurrectionnel  n’a su s’appuyer sur l’exemple sud-africain pour surmonter les affres des affrontements entre peuples du monde. Que Madiba soit loué pour toute son œuvre.

 

Aux Comores, l’ex-rais Sambi, au lendemain de sa mésaventure à Anjouan en mars 2008, avait suffisamment l’opportunité de se réconcilier avec les anjouanais et Anjouan, il a préféré choisir la voie de l’orgueil et de la vanité, le chemin de la discorde plutôt que celui de la concorde, il a de son propre chef, cautionné et encouragé  le  nid des divisions dans l’ile en opposant ouvertement  la loi des vainqueurs à celle des vaincus, ce qui est une vision rétrograde et réductrice d’une autorité élue par son peuple pour veiller à son harmonie et à la sérénité de la nation toute entière.

 

Dans ce cas précis, il est néanmoins  permis de se poser certaines interrogations essentielles sur  le personnage  Sambi ; a-t-il manqué de tact ! Du bon reflex ! De maturité ou encore de sens de responsabilité dans la gestion du dossier anjouanais ? Le constat est aujourd’hui criant, Anjouan est disparate et tel un volcan, l’ile est entrain de bouillir et peut à tout moment cracher des laves de mal-être car le processus de réconciliation a été galvaudé.

 

Le bilan social du président Sambi est tout simplement pathétique à l’instar de l’ensemble de son quinquennat.  Rien d’étonnant !!! Le contraire m’aurait, en tout cas, agréablement surpris. Et ceci peut expliquer cela, Quid de l’assassinat  du Colonel  Combo, classé sans suite, du décès non élucidé du Docteur Assadi de Bimbini à Moroni étroitement lié à la mort de Combo, de la gestion des ordures ménagères de Moroni à Vanamboini, du sort réservé aux dockers du port de Moroni dans le processus de privatisation de la structure  et j’en passe. En tout état de cause, le  président Sambi n’est plus qu’un cauchemar pour les anjouanais. Il  reste aux pouvoirs publics en place de se repositionner clairement par rapport à cette problématique  anjouano-anjouanaise, en tout cas !

 

En effet, n’est pas MANDELA QUI VEUT. Prétendre être un guide d’une nation impose un sens très élevé d’abnégation à tout instant et à toute épreuve, mais toujours  est-il qu’on a manqué là une énième occasion pour nous réconcilier  ou  faire l’union sacrée entre Comoriens ?

 

                                                                                                       Mutsamudu le 20 décembre 2013

                                                                                                       Monsieur Naouirou  Mohamed

                                                                                                               Ancien journaliste à R.T.A

                                                                                                               Pagé -  Mutsamudu

 

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