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M. JAFFAR, scande encore : « TSIWO, TSIWO, TSIWO AHA.. » ! Quand Mrimdu pense que « AHA ! » est mort politiquement...


Je trouve qu'il se trompe et que ceux qui pensent à un retour possible d'A² Sambi, se trompent lourdement « ce n'est pas un souhait, non ; c'est un constat d'une modeste analyse qui n'engage que ma personne ».

Deux raisons expliquent la mort politique d'A² Sambi : il y a une religion d'Etat aux Comores, cela dit qu'Ahmed Sambi en se déclarant « shiite » cela rend impossible son retour en politique.

En suite des affaires louches comme par exemple l'affaire Combo et le lynchage politique du général Salimou ; ou encore le coup d'Etat manqué du 20 avril 2013 (je rappelle que Sambi avait diffusé au son de canon qu'il allait porter plainte, aux accusations que certains blogueurs comoriens lui reprochent ; il avait donné le nom de l'avocat chargé de son dossier. Depuis personne ne sait où son avocat a déposé sa plaint. Ainsi il nourrit le doute lui-même). Alors oui, à moins d'avoir deux neurones de moins, chacun comprend que l'ancien Raïs doit se dédouaner au moins de ces deux affaires louches, avant de penser à la politique. C'est pourquoi je trouve qu'« A² Sambi est mort Politiquement ».

Voyons les effets de la loi sur les pratiques religieuses.

Les députés ont voté la loi du 24 juin 2008 sur les pratiques religieuses aux Comores. Promulguée le 8 janvier 2013 par le Président de l'Union des Comores Dr Ikililou Dhoinine.

En mai 2013 dans un article « http://mrimdu.skyrock.com/3160720884-Un-Imam-shiite-peut-conduire-la-priere-des-Sunnites.html". J'ai demandé à nos Ulémas si un grand « Fundi comme on dit » qui se déclare Shiite peut conduire encore nos prières dans nos mosquées. Hélas aucun Uléma n'a osé répondre à cette question. Dans un but de savoir, je pose à nouveau ma question, mais cette fois-ci, j'interpelle aussi les juristes.
Pourquoi j'insiste sur cette question qui touche plus la religion ? Je le dis encore et encore que lorsque la Cour constitutionnelle, juge conforme la constitution la loi promulguée le 8 janvier 2013 par le Président de l'Union des Comores Dr Ikililou Dhoinine. Depuis ce jour, il est clair, qu'il y a une religion d'Etat aux Comores.

Qu'on se le dise ! monsieur le Ministre Ahmed Ben Saïd JAFFAR, quand vous dites : « TSIWO, TSIWO, TSIWO AHA.. », citoyen que je suis, je vous rappelle, que désormais le cas d'A² Sambi « qui se déclare ouvertement, et avec fierté qu'il est shiite : voir cette vidéohttp://www.skyrock.com/Fwww.dailymotion.com%2Fvideo%2Fx2cpmr_les-comores_travel%23.UUTFXNdZS10.facebook. », préparez-vous à affronter deux institutions : « la religion d'Etat et les Ulémas ; la constitution et les juristes », avant d'espérer le retour d'A² Sambi et arriver devant les électeurs. Sauf si un coup d'état peut être un recours...

Faisons les bruts maintenant, si cela devait faire de bruts..., alors oui, « TSIWO, TSIWO, TSIWO AHA.. », je veux bien « MAIS » il a l'obligation « hélas pour lui » de renoncer le shiisme, sinon ? Nos institutions lui font barrage désormais. A vos plumes chers Juristes et chers Ulémas « Le débat c'est maintenant ».

Le fait que l'Imam ne faisait pas la même prière que le ma-aamuma, n'était pas la raison morale de tout ce qui nous arrivent : Disparition de nos mœurs, vagabondage dans la religion ... et tous les conséquences qui en découlent. Citoyens « Le débat c'est maintenant ».

Cela fera un grand brut « OUI » je suis conscient, mais au lieu de déplacer le problème en permanence, je le provoque ici et maintenant, qu'on le traite ici et maintenant ; rien de méchant. Merci à vous lecteurs et lectrices

Mrimdu

KUJA, KUJA, KUJA SAMBI !

Telle une déferlante, en 2006, le peuple comorien, lassé, abusé par une classe politique en perte de vitesse, accompagne Oustadh Ahmad Abdallah SAMBI à la magistrature suprême des Comores pour ressusciter l'espoir perdu et tracer une nouvelle voie de la destinée des comoriens.

En effet, pendant des décennies et à travers les régimes successifs, les comoriens attendaient impatiemment un leader politique intègre, humble et soucieux de leur devenir, et lorsque Oustadh a proposé sa candidature beaucoup d'entre nous, avons tout de suite exprimé notre disponibilité à le soutenir et à aller jusqu'au bout du combat. Ainsi, à travers ses discours et sa détermination à vouloir absolument redorer le blason de notre Pays, Oustadh Ahmad a su gagner la confiance du peuple comorien, devenant, de ce fait, le premier président élu des Comores non issu d'une formation politique quelconque, même si l'étiquette de membre fondateur du FNJ lui est restée à jamais collée, mais les  électeurs ne l'ont pas choisi à cause de cette filiation.

Commence alors une idylle entre le Président Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI et le peuple comorien et qui, DIEU merci dure encore jusqu'alors.  Et pour cause ! Tout simplement parce que le Président SAMBI a su se mettre à l'écoute de sa population, a su réveiller en elle son patriotisme souvent refoulé à cause de la lâcheté de certains dirigeants dont la seule préoccupation est leur propre personne et leurs familles. Mais au fur et à mesure qu'évolue cette histoire d'amour, les détracteurs gênés par celle-ci, commencent à jeter leur venin : SAMBI  est un illusionniste, SAMBI est un marchand de rêves, SAMBI n'est qu'un beau parleur etc. Egaux à eux-mêmes, ils oublient qu'ils avaient ôté chez le comorien lambda tout espoir, l'avaient désabusé et l'avaient enfin, pour ainsi dire, vidé de toute confiance à une autorité ! Ainsi donc, que SAMBI  fasse rêver c'est normal ! Et les comoriens ont aimé et aiment toujours les rêves de SAMBI car ils deviennent réalité !

Qui d'entre ces détracteurs n'a pas été offusqué, car pas dans leurs habitudes, lorsque le Président SAMBI revenant d'une Oumra à la Mecque a ramené un chèque de 5 millions de dollars US et l'a annoncé au grand public le jour de l'Ide et leur destination.

Qui d'entre eux n'a pas été désagréablement surpris lorsque la Banque Islamique de Développement s'est rendue aux Comores et avec elle une délégation d'une quarantaine d'hommes d'affaires et d'investisseurs saoudiens ?  Pour ne citer que ces deux exemples !

Bien entendu se rendant compte que les rêves de SAMBI commencent à devenir une réalité et que la confiance du peuple comorien va crescendo, beaucoup d'entre eux vont en vain chercher d'autres moyens pour le déstabiliser. Pour certains, il faut réveiller le spectre du séparatisme à Anjouan et pour d'autres il faut souiller la personnalité du Président surtout dans la région du Golf où un certain engouement a été constaté pour les Comores. Mais c'était peine perdue car, plus que jamais, renforcé par la confiance et l'amour de son peuple sur le plan interne, le Président SAMBI  séduit au niveau international par son éloquence mais surtout par son patriotisme affiché auprès de tous nos partenaires et pas seulement du Golf,  chose rare pour eux surtout quand cela vient des Comores. Un souvenir me revient, lorsqu'un jour Son Altesse l'Emir du Qatar, assisté de son Premier Ministre et de quelques membres du Gouvernement, me dit, parce que porteur de message du Chef de l'Etat, je cite : « Je ne vous cache pas que depuis longtemps nous avions perdu confiance aux autorités comoriennes surtout lorsqu'un jour j'ai proposé à un de vos dirigeants l'assistance du Qatar pour votre pays et que celui-ci me répondit qu'il souhaiterait que je lui octroie un avion privé. Mais aujourd'hui, nous avons l'impression que les choses changent chez vous, nous en tenons compte et le Qatar fera de son mieux pour votre Pays ». La suite, vous la connaissez, et de grâce ne pensez pas seulement aux 20 millions d'euros accordés comme aide budgétaire, ça serait une véritable perfidie aux yeux de nos amis Qataris !

Et certains de s'étonner encore aujourd'hui pourquoi cette idylle continue toujours ! Que de mémoire courte !!! Mais ils oublient que pour la première fois, encore, de l'histoire d'une passation de pouvoir, un président comorien sortant est ovationné par le peuple.

Que ces détracteurs prennent donc leur mal en patience car cette histoire d'amour, contrairement à ce que dit la chanson «  les histoires d'amour finissent toujours mal », durera encore et encore et finira ainsi : « Ils vécurent encore très longtemps et eurent beaucoup d'enfants ».

Alors si en 2006 c'était TSIWO, TSIWO, TSIWO AHA....... Cette fois-ci c'est KUJA, KUJA, KUJA SAMBI !

 
Ahmed Ben Saïd JAFFAR
Ancien Ministre des Affaires Etrangères,
et Ancien Directeur de Cabinet du Chef de l'Etat

source: www.mercisambi.com