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Date de création : 31.01.2011
Dernière mise à jour :
01.09.2021
5785 articles
en tout cas l'essentiel ce n'est pas
de nomination mais un développement du pays; toujours les mêmes personn
Par Anonyme, le 30.09.2020
mamadou a signé ça sous l'effet de l'acool.
Par Anonyme, le 30.09.2020
l'exploitation politique de l'homme par l'homme est une abomination, et c'est parce que le peuple comorien est
Par HAMED HOULED, le 18.08.2020
merci d effacer la ligne 1999-2001
Par Anonyme, le 03.08.2020
yaya kouma
Par Anonyme, le 19.06.2020
Idaroussi Hamadi, Secrétaire général du gouvernement : «le recadrage des projets, un passage obligé»

Idarousse Hamadi, Secrétaire général du gouvernement, apporte son éclairage sur la vision et le programme du gouvernement. Il répond point par point aux reproches faites à l’action du gouvernement, notamment sur les licenciements des jeunes nouvellement recrutés. Il explique le réalisme des prévisions budgétaires, justifie l’accroissement des investissements et démontre les étapes à franchir pour réussir l’émergence. Sur le processus de recadrage des projets qui fait couler beaucoup d’encre, Idarousse Hamadi, estime que «c’est un passage obligé». Selon lui, «l’exercice n’a pas été ou n’est pas évident mais, tout compte fait, le climat de compréhension s’installe». Interview.
Propos recueillis par Ahmed Ali Amir
Le gouvernement décide de se placer sur l’orbite de l’émergence. Le pays vise une croissance économique rapide de l’ordre de 6%, un niveau de vie et des structures économiques et sociales qui convergent vers ceux des pays développés. Quelles sont les principales étapes de cette course vers l’émergence ?
Tout d’abord je rappelle que l’émergence est une réalité et non une utopie et le gouvernement ne compte pas réinventer la roue mais plutôt, faire exactement ce que d’autres ont fait pour réussir à savoir, prioriser l’exécution d’un plan d’investissement ambitieux mais réalisable, susceptible, à la fois, d’éradiquer les mauvaises conditions de vie des populations et créer les meilleures conditions de relance de l’économie. Cela fait longtemps que le pays a été berné en lui faisant croire qu’il pouvait se développer sans infrastructures, comme si, par exemple, en même temps qu’on prétend appuyer le secteur de la santé, on doit laisser l’hôpital El-Marouf mourir progressivement. A cet effet et comme vous le savez, le chef de l’Etat a commencé à exécuter ce plan d’investissement avec l’inauguration de la nouvelle centrale électrique acquise sur fonds propres, l’annonce de la construction d’un hôpital de référence sur fonds propres également et l’annonce du lancement prochain des travaux routiers pour ne citer que ceux là.
Le président avait promis «un jeune un emploi», or à quelques mois d’exercice, beaucoup de jeunes ont été licenciés alors que peu ont été recrutés. Quand est-ce que l’emploi sera au rendez vous ?
Créer des emplois n’est pas synonyme de rafistolage. Pensez-vous que l’on aura donné de l’emploi à un jeune recruté la veille de l’investiture d’un nouveau président, sans le profil adéquat, sans possibilité ni d’encadrement ni d’immersion, sans aucune condition de travail et sans perspectives professionnelles ? Pour moi c’est de la sinécure si ce n’est plutôt un crime à la fois pour le jeune et pour le pays.
Et où en êtes-vous sur les 2000 emplois rapides annoncés lors du séminaire gouvernemental du 7 janvier 2017 à l’hôtel Itsandra ?
La problématique de l’emploi reste une préoccupation majeure pour le chef de l’Etat et les engagements pris par le gouvernement lors de son séminaire en matière de création d’emplois rapides en 2017 seront tenus. En effet, d’ores et déjà, le dispositif administratif et institutionnel y relatif est en préparation pour un ancrage à la Maison de l’emploi, au plus tard, fin de ce mois de février. Par ailleurs, le chef de l’Etat a également signé récemment des séries de décrets, dont certains contribueront aussi à créer beaucoup d’emplois; il s’agit du décret de création de la Société nationale des investissements, du décret de création de la Société comorienne de navigation maritime et du décret de création de l’Agence nationale des médicaments et des évacuations sanitaires. Nous nous préoccupons à opérationnaliser ces entités dans les jours qui viennent. Et d’autres initiatives de création d’emplois verront le jour très prochainement et au fur et à mesure car c’est un processus qui s’étalera jusqu’à l’éradication du fléau de chômage.
Que répondez-vous aux détracteurs du budget 2017 du gouvernement?
Je les conseillerais d’abord de lire le document, le comprendre et au besoin demander sans complexe des explications à ses auteurs si on a des limites, au lieu de se fier à leurs intuitions et humeurs et faire croire qu’on a compris; cela n’est pas sage, encore moins rationnel. On ne peut pas faire des critiques sur quelque chose qu’on n’a pas encore compris. Ceci étant, je tiens à préciser qu’environ 70% de ce budget proviendra des Douanes et des Impôts, soit 56 milliards Kmf, déjà largement supérieurs au budget traditionnellement exécuté, qui tournait aux alentours de moins de 40 milliards Kmf. L’on ne me dira pas que cela n’est pas encore possible lorsqu’au vu et au su de tous les comoriens, ces deux directions (Douanes et Impôts) ont chacune doublé ses recettes durant la période intérimaire allant de juin à décembre 2016.
Par ailleurs, ce budget prend en compte également les anciennes taxes prévues par les anciennes lois de fiances et non jamais appliquées et ce n’est pas parce qu’on a été incapable que cela devienne une règle.
Des investissements importants sont prévus, plus de 200 milliards dont près d’une quarantaine cette année. Quels sont les partenaires potentiels susceptibles de nous accompagner dans cet ambitieux programme ?
Le premier partenaire de l’Etat c’est l’Etat lui même car l’appropriation de ses propres problématiques de développement est un devoir pour tout gouvernement responsable. Et si l’Etat s’est fixé des objectifs ambitieux au plan budgétaire, c’est pour accroître sa capacité d’endettement et sortir de l’ornière dans laquelle il était enfoncé car, la capacité d’endettement d’un pays est aussi l’un des indicateurs d’appréciation de ses performances économiques et financières. Ceci étant, je ne suis pas en train de dire que le pays n’a pas besoin de soutien car je reconnais que la réduction de notre dépendance des aides extérieures est un processus. Il convient aussi de rappeler que lors de son premier mandat, le président Azali avait mené la même politique de développement à tel enseigne que la part des investissements publics dans le budget de l’Etat représentait à l’époque 40%. Après avoir quitté le pouvoir ce taux est descendu à moins de 10%.
De nouvelles sociétés sont créées, dont la Société d’investissement, la Société maritime, etc.… Pourquoi avoir libéralisé et privatisé des pans entiers de l’économie et créer des sociétés publiques après. Quels sont les objectifs poursuivis ?
Le «zéro Etat» n’existe nulle part et nous sommes malheureusement le seul pays au monde auquel on a conseillé de faire comme si l’Etat n’existait plus. L’Etat a, en effet, la lourde mission de jouer, à la fois, un rôle tampon, de régulation et de locomotive dans la promotion de l’économie nationale. Le cas de notre pays est encore patent, car à titre d’illustration et pour ces quinze dernières années, les investissements étrangers ne représentent que moins de 3% de nos besoins totaux en investissement. Cela voudrait aussi dire qu’à ce rythme, pour satisfaire 10% de nos besoins d’investissement à partir de capitaux étrangers, il nous faudra attendre 50 ans et si on monte à 20%, on doit attendre un siècle. Donc, en conclusion l’Etat doit assumer ses responsabilités, d’autant plus que le secteur privé local n’est pas solide. Dans tous les cas, le gouvernement envisage dans sa stratégie de développer l’approche Ppp (Partenariat public-privé), et en aucun cas il ne cherche à détenir un monopole de fait et isoler le secteur privé. Et pour finir je rappelle que le modèle économique des «Sociétés nationales des Investissements» est présent dans beaucoup de pays, en particulier africains.
J’ai encore passé six années au Maroc, un pays émergent, où j’ai pu constater que la plupart des grandes sociétés florissantes appartiennent à l’Etat, y compris les sociétés du secteur agricole où j’ai eu à effectuer une bonne partie de mon apprentissage.
Une nouvelle approche remet les pendules à l’heure en ce qui concerne les projets financés par les partenaires. Après la grogne des premières heures, peut-on dire que tout est rentré dans l’ordre ?
Le processus de recadrage des projets est un passage obligé, je l’avais déjà dit. En effet, vous conviendrez bien avec moi qu’il n’est pas possible de placer le feu dans un sens et la marmite dans l’autre et prétendre préparer un repas. Certes, l’exercice n’a pas été ou n’est pas évident mais, tout compte fait, le climat de compréhension s’installe.
Le gouvernement a démarré la nouvelle centrale de Ma-mwe le dimanche dernier. Est-ce à dire que le pays sera éclairé 24 heures sur 24 et dans toutes les régions ?
Sans aucun doute, la centrale est faite pour fonctionner 24 h sur 24 et toutes les régions de l’île seront arrosées. Je tiens, toutefois, à préciser qu’il s’agit là de la production de l’électricité, mais s’agissant du réseau, des petites anomalies apparaitront et causeront de légères perturbations de la distribution dans certaines zones. La population ne doit pas alors paniquer car un plan de réhabilitation du réseau est en cours de préparation avec l’appui des techniciens français et sous peu, la question du réseau sera résolue. Il faudra de la patience car nous venons de loin.
Quelles sont les mesures commerciales qui vont accompagner Ma-mwe pour faire face à ses coûts de production ?
Un plan d’exploitation générale a été déjà élaboré et partagé bien avant le lancement de la centrale. Il fait partie d’un plan de redressement exigé par le gouvernement pour assurer la relance effective de Ma-mwe. Ce plan vient en complément des actions de redressement entamées par le projet financé par la Banque mondiale (Prse). Le tout concourt vers une vraie autonomisation de Ma-mwe, c’est-à-dire une prise en charge de ses coûts d’exploitations.
Que répondez-vous aux affirmations de l’article intitulé «l’Homme» parues dans le dernier Archipel de Mchangama ?
L’auteur de l’article est d’abord impudent à mon avis. Comment une personne qui se respecte ou qui veut être respectée se permet de propager des inepties et des rodomontades et, de surcroît, via un journal qui se veut crédible ? Si l’on n’a pas besoin de demander à quelqu’un la couleur de sa peau, il n’en demeure pas moins que par rapport à ce qu’il a dit ou fait, il reste une source incontournable. Et là où le ridicule a atteint le paroxysme c’est lorsque l’auteur de l’article parle de faits bien référencés sans se soucier aucunement des références pour appuyer sa version. L’on dirait que sa première animation n’était pas de diffuser de l’information mais plutôt de la personnaliser. C’est le cas du forum des secrétaires généraux que j’aurai instauré alors que ce dernier a été instauré par décret signé par l’ancien président Dr Iklilou, l’auteur a-t-il omis de consulter le journal officiel ? Il y a aussi les missions de ministres que j’aurai interdites sachant que seul le chef de l’Etat en a le plein pouvoir. L’auteur pense-t-il qu’il suffit d’obtenir une nomination pour commencer à tirer à bout portant? Il y a aussi la mission du ministre d’Etat Monsieur Fahami au Bénin alors qu’il n’en a jamais été question, finalement l’auteur se moquait de qui ?
Alwatwan
SérieuxEcrire un commentaire