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Date de création : 31.01.2011
Dernière mise à jour :
01.09.2021
5785 articles
en tout cas l'essentiel ce n'est pas
de nomination mais un développement du pays; toujours les mêmes personn
Par Anonyme, le 30.09.2020
mamadou a signé ça sous l'effet de l'acool.
Par Anonyme, le 30.09.2020
l'exploitation politique de l'homme par l'homme est une abomination, et c'est parce que le peuple comorien est
Par HAMED HOULED, le 18.08.2020
merci d effacer la ligne 1999-2001
Par Anonyme, le 03.08.2020
yaya kouma
Par Anonyme, le 19.06.2020
[b]METEOROLOGIE. Même s’il n’y a eu ni dégâts matériels, ni humains, la peur était perceptible tant le phénomène est rare. Certaines familles ont déjà pris la décision de quitter la zone ; d’autres se sont, dès la nuit du dimanche, installées ailleurs.
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Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale le week-end dernier avaient placé en alerte le nord de Moroni. Le quartier Barakani, en hauteur de La Coulée, a vécu un mauvais quart d’heure la nuit du dimanche ; ses habitants ont été réveillés par les eaux. La panique était générale dans cette zone située en contrebas d’une rivière qui était sortie de son lit, à Dzahani-la-Tsidje. Il était environ deux heures du matin lorsque la peur s’est emparée de ces foyers, obligeant des familles entières à fuir les lieux.
«On a entendu des ronronnements. Ma sœur a demandé ce que c’était. Finalement, c’était de l’eau qui s’est infiltrée jusque dans notre maison. J’avais peur parce qu’il faisait encore nuit. Ma mère nous a dit qu’elle ne savait plus où nous amener. Elle a presque tout ramassé ; on a décidé de fuir cet endroit», raconte Houlamou, un garçon de dix ans.
Même s’il n’y a eu ni dégâts matériels, ni humains, la peur était perceptible tant le phénomène est rare. C’est à une vitesse anormale que coulaient ces eaux de ruissellement. Certaines familles ont déjà pris la décision de quitter la zone ; d’autres se sont, dès la nuit du dimanche, installées ailleurs.
Hassane Mohamed, un jeune du quartier, qui a vécu cette crise, craint pour la population, en l’absence de moyens d’information et de sensibilisation. «Ce n’est pas l’inondation en tant que telle qui me fait peur, c’est le manque pour les autorités compétentes de toute possibilité d’avertir les habitants en cas de répétition du phénomène», explique-t-il. Et d’ajouter : «C’est par un message que j’ai appris l’information. Je n’y ai pas cru pour la simple raison que je n’ai pas entendu les sirènes des camions du Cosep».
Selon lui, les habitants du quartier ont très tôt informé le Cosep (Centre des opérations de secours et de la protection civile), mais ses services ont mis du temps pour intervenir. «Si nos autorités restent indifférentes, c’est la capitale qui est menacée de disparition», estime Hassane Mohamed.
Une étude en date de 2012, réalisée conjointement par la Direction générale de la protection civile, le Système des Nations unies et du Croissant Rouge comorien, souligne l’augmentation de l’imperméabilisation et de l’évolution des bassins versants. «Les modifications récentes de la morphologie du Karthala suite aux dernières éruptions auraient entrainé une modification de l’hydrologie des flans du volcan. En milieu urbain, lors d’événements pluvieux importants, le ruissellement non accompagné par des caniveaux endommage les routes en s’infiltrant sous l’enrobé. Ces ruissellements non maîtrisés créent de nombreux dégâts lors de pluies importantes et successives», peut-on lire dans ce rapport.
Nazir Nazi
Alwatwan